One Last Breath est une aventure poignante dans un monde post-apocalyptique en 2,5D. Vous incarnez Gaia, née du dernier souffle de Mère Nature, dotée du pouvoir de ramener à la vie un monde fané. Pour ce faire, Gaia doit affronter des créatures abominables et résoudre des énigmes tout en explorant des environnements désolés, notamment des usines abandonnées regorgeant de mystères. Dans cette quête pour restaurer l’équilibre, Gaia rencontrera à la fois brutalité et tendresse, dans un monde aussi impitoyable que bienveillant.
L’histoire de One Last Breath est uniquement racontée par l’image. Il n’y a pas de blablas, on suit l’aventure au fil de l’eau et on tente de comprendre ce qui se passe au travers des décors, des évènements ou encore des petits détails au premier plan ou en arrière-plan. C’est classique dans ce genre de jeu, mais il faut aimer le côté « démerde toi avec ton imagination ».
La direction artistique de One Last Breath est indéniablement réussie. Les décors sont très jolies et parviennent à immerger le joueur dans cet univers post-apocalyptique. L’ambiance du jeu est bien travaillée, créant une atmosphère à la fois sombre et empreinte d’espoir. Les personnages et ennemis du jeu sont assez sommaires, surtout lors des gros plans, mais cela ne nuit pas à l’expérience globale. En revanche, les animations peuvent parfois manquer de fluidité, j’aurais aimé plus de détails dans certaines phases de jeu, comme lorsqu’on déplace un objet par exemple.
En ce qui concerne le gameplay, One Last Breath répond bien aux commandes, offrant une expérience de jeu fluide. Le jeu se concentre sur la plateforme et la réflexion, avec quelques séquences de fuite qui ajoutent du dynamisme à l’ensemble. On ne peut s’empêcher de remarquer les similitudes avec le célèbre jeu Inside. Il y a un bouton pour le saut, un autre pour se baisser et un dernier qui sert de touche action.
Il faut noter qu’il y a quelques bugs, par exemple, deux fois je me suis retrouvé bloqué dans le décor. Heureusement, les points de contrôle fréquents atténuent quelque peu la frustration liée à ces problèmes techniques. La bande sonore du jeu est un autre point fort, avec des musiques et des bruitages ambiants qui contribuent grandement à l’immersion dans l’univers du jeu. Les musiques sont vraiment très jolies par moment. En termes de durée de vie, comptez environ 2h30 pour terminer le jeu, avec la possibilité de débloquer une deuxième fin en trouvant les 10 collectibles disséminés dans les niveaux.
One Last Breath est un jeu de plateforme et de réflexion très sympa, idéal pour passer une soirée immersive. Bien qu’il ne soit pas le meilleur du genre, se plaçant derrière des titres tels que Planet of Lana ou Inside, il offre néanmoins une belle aventure dans un monde post-apocalyptique à l’atmosphère captivante.