En 1991, j’étais jeune, beau, séduisant, plein d’avenir… J’avais mon petit “duvet” de pré-adolescent, j’écoutais R.E.M. Loosing my religion, je regardais Hot Shots! Et Magalie Madison alias Annette de Premier Baiser avec ses petites lunettes et sa couette… Enfin, je me dévoile peut-être un peu trop. Pendant cette année bénie des dieux, sortait Parasol Stars sous-titré The story of Bubble Bobble III de Taito sur PC Engine, puis sur d’autres machines telles que la NES… ININ Games & Ratalaika, Les John Hammond du VideoLudic Park décide de le ressortir pour le plaisir de son porte-monnaie et moins du vôtre.
Après les enfants de la TV, les enfants du Pad… Afin de mieux introduire le sujet auprès de notre jeune public tel que Théo : Qu’est-ce donc que Bubble Bobble ? Jeu de 1986 de Taito, nous étions 2 crocodiles qui étaient soumis à un stage fixe sur lequel vous deviez enfermer vos ennemis dans des bulles et les occire afin de nettoyer le niveau et passer au suivant. Grand succès en Arcade avec ses persos trop choupi comme dirait Redge, il en découlera de nombreuses itérations. Telles que Rainbow Islands, même principe avec un petit garçon qui crée des arcs-en-ciel dans le but de tuer ses ennemis et s’en servir pour créer une plateforme. Parasol Stars encore une fois avec le même principe, mais un petit garçon qui tient en parapluie. Et ce n’est pas pour rentrer dans le fondement des ennemis influenceurs qui auraient du mal à digérer certains tests des Microsoft Studios.
Parasol Stars The Story Of Bubble Bobble III, nous permet d’incarner un jeune enfant équipé d’une ombrelle. Cette ombrelle, c’est comme le couteau suisse de MacGyver : elle permet de ralentir une chute, de bloquer des tirs ennemis, de porter les ennemis et bien entendu d’arme. Elle pourra être customisée, tel un « rasso tuning » sur le parking Norauto par divers éléments tel que la foudre, le feu, l’eau et l’étoile. Avec ce postulat, vous allez devoir traverser 10 mondes avec autant de sous niveaux conclus par un Boss. Du gameplay comme on n’en fait plus.
Le travail d’adaptation est propre, mais réduit à sa plus simple expression. Quelques filtres graphiques, un save state, des cheat codes qui ne seront pas utilisables si vous voulez déverrouiller les succès et c’est tout. Et comme dirait Pierre Bellemare : “Tout ça pour 9.99 €, Maryse !”. Oui, le prix est exorbitant, mais moins cher qu’un Coca Cola aux Jeux Olympiques de Paris 2024 qui est à 14€.
Vous me connaissez avec ce style de production, je me demande à qui s’adresse ce titre ? A ce prix ? A une micro-niche qui veut faire découvrir, de façon légale, les jeux de leur enfance et qui aime avoir du mal à s’assoir. Une compile des 3 Bubble Bobble, à ce tarif, aurait été plus judicieux, mais l’appât du gain et de l’argent facile ne doit pas être étranger à la ressortie de ce fleuron des 90s. À vous de voir !
