Dans Penguin Flight, un petit pingouin rêve de voler, et c’est à vous de l’aider à atteindre les cieux ! À travers 40 niveaux en pixel art coloré, il faudra bondir, planer et foncer vers des ballons flottants tout en jonglant avec des mécaniques variées. Un jeu de plateforme 2D qui mise sur le charme, le défi et une bonne dose de persévérance.
Penguin Flight, c’est Aquarun avec un pingouin. Même concept, même gameplay, même durée de vie éclair. Si vous avez déjà joué à Aquarun, vous aurez une impression de déjà-vu : un jeu de plateforme en 2D ultra-simple où l’on enchaîne 40 niveaux en un quart d’heure à peine, avec un dash, un saut et des choses qui se débloquent progressivement dans les niveaux, comme des boosts de vitesse, des super sauts et des téléporteurs.
Heureusement, le gameplay est fluide et réactif, ce qui rend la progression agréable. Les commandes répondent bien, et on se surprend à enchaîner les niveaux sans trop réfléchir. Mais une fois arrivé à la fin, il n’y a aucune raison d’y revenir : pas de mode défi, pas de secrets à découvrir, et une difficulté qui reste modérée.
Graphiquement, Penguin Flight opte pour un pixel art minimaliste. Rien d’affreux, mais rien d’inoubliable non plus. Ironiquement, Aquarun semblait même un peu plus fin dans ses dessins. Côté sonore, on est sur du basique : une boucle musicale qui tourne en rond et des bruitages anecdotiques. Mention spéciale aux téléporteurs, dont le son évoque plus une chasse d’eau capricieuse qu’un passage magique vers un autre monde.
Le jeu se vend comme un die and retry, mais en réalité, on boucle les 40 niveaux sans trop de difficulté, et surtout sans ressentir de réel challenge. Pour les amateurs de speedrun, pourquoi pas, mais pour le joueur lambda, une fois terminé, c’est plié et oublié.
La vraie cible de Penguin Flight, ce sont les chasseurs de succès. Avec 2000G distribués sur un plateau en 15 minutes, le jeu devient un petit bijou pour gonfler son gamerscore sans effort.
En résumé, Penguin Flight n’est pas un mauvais jeu, mais c’est un Aquarun rebaptisé, sans réelle nouveauté et toujours aussi court. À 5 euros pour un quart d’heure de jeu, c’est un achat discutable… sauf si votre but est d’amasser les succès aussi vite que ce pingouin fonce vers la ligne d’arrivée.
