Test de Plastomorphosis – Le Plasto, c’est un fiasco

L’histoire de Plastomorphosis suit un citoyen ordinaire évacué vers Modern-City, une métropole supposée être la plus sûre du continent, protégée par le Gouvernement du Souverain depuis la Tour Nexus. Ce dernier assure une protection contre l’énergie noire, mais chaque nouvel arrivant doit passer un contrôle pour détecter toute contamination résiduelle. Le jeu promet une immersion dans une réalité étrange, inspirée des survival horrors rétro avec des angles de caméra fixes et des commandes « tank ».

Ca pique les yeux

À peine commencé, Plastomorphosis déçoit par son apparence graphique. Le filtre censé évoquer le scintillement des anciennes télévisions cathodiques donne plutôt l’impression d’une neige mal calibrée, rendant le tout visuellement désagréable. Les décors, à la fois ternes et peu détaillés, sont presque dénués de vie. Les personnages, mal modélisés, semblent avoir été créés à la va-vite, avec notre protagoniste arborant un costume de Daft Punk qui frôle le ridicule.

Un bordel sans nom

L’aspect visuel n’est pas le seul défaut du jeu. Les décors sombres et dépouillés compliquent la navigation, tandis que les angles de caméra fixes sont souvent mal positionnés, créant une frustration supplémentaire pour le joueur. Se perdre dans ces environnements est fréquent, et il est nécessaire d’avoir une patience hors du commun pour avancer dans cette quête morose. Environ quatre heures sont nécessaires pour en voir le bout, et c’est une épreuve en soi.

Ce n’est pas l’image de votre télé qui pose problème…

La bande sonore est une autre déception. La qualité des bruitages est médiocre, souvent agaçante, et ne contribue pas à l’atmosphère d’horreur que le jeu cherche à instaurer. La maniabilité est un désastre, même avec les deux options proposées : le mode rétro, où le personnage se déplace en fonction de sa position dans le décor, et le mode moderne, censé faciliter les déplacements. Dans les deux cas, la navigation reste pénible et sujette à des collisions fréquentes avec les murs.

Le jeu semble se moquer de l’ergonomie et de l’expérience utilisateur. Dans le mode rétro, où les déplacements sont basés sur une perspective fixe, les frustrations sont exacerbées par le manque de précision. Même en mode moderne, où les déplacements sont censés être plus accessibles, le contrôle reste médiocre, et la possibilité de se cogner contre les obstacles persiste.

Vivement la fin de journée

En conclusion, Plastomorphosis est une expérience désastreuse qui échoue à divertir ou à captiver. Son manque de qualité graphique, sa bande sonore défaillante et sa maniabilité déplorable en font un jeu à éviter. Il se révèle non seulement inutile mais aussi insupportable à jouer, et je ne peux que déconseiller vivement de s’y aventurer.