Test de Pombero : The Lord of the Night – Pombero la chemise !

Pombero: The Lord of the Night est un jeu à la première personne où vous incarnez un journaliste retournant dans son pays natal pour enquêter sur la mort de sa mère. Cette quête de vérité le conduit à découvrir ses origines dans un lieu reculé, empreint de terreur. Nous devons utiliser un appareil photo, ainsi qu’un briquet et gérer un inventaire, pour progresser dans un récit qui se veut sombre et hostile.

La porte du bonheur ?

Dès les premières minutes de jeu, Pombero: The Lord of the Night se révèle être un walking simulator très médiocre. Les graphismes sont ternes et sombres, avec des textures de mauvaise qualité et des animations limitées qui rappellent les jeux de l’ère Xbox 360. L’esthétique générale manque cruellement de finesse et d’attrait, bref, ce n’est pas terrible…

Bonjour, c’est pour les calendriers

La musique est pratiquement inexistante, se résumant à des bruitages basiques et à la voix off du personnage principal qui se parle à lui-même pour se donner du courage. Cette absence de bande sonore significative contribue à rendre l’expérience encore plus fade et insipide. Le jeu ne parvient pas à créer une atmosphère captivante, malgré son intention de nous plonger dans un environnement sombre et même glauque par moment. Un peu plus d’effort sur la bande son aurait aidé à faire passer la pilule technique et plonger le joueur dans le délire du jeu je pense.

Viser la lune !

Le gameplay est quant à lui très rigide. Les contrôles manquent de fluidité, et la visibilité est souvent catastrophique en raison de l’obscurité omniprésente. Dès le début, trouver la première clé dans la première salle s’avère frustrant car tout est peu lisible. Cette obscurité excessive et l’absence d’indications claires rendent la progression pénible et rapidement, on se décourage vu que le jeu n’a rien de très bandant. En fait, le jeu aurait des effets de lumière de qualité, ce ne serait pas gênant que ce soit sombre, mais là… Quand c’est noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir.

Tu as de belles ailes tu sais

En termes de narration, Pombero: The Lord of the Night manque cruellement de profondeur. Le récit sombre censé captiver le joueur échoue à susciter un véritable intérêt. Les dialogues sont plats et le développement des personnages est inexistant. L’histoire, pourtant prometteuse sur le papier, ne parvient pas à se démarquer et tombe rapidement dans l’oubli. Enfin, l’ambiance générale du jeu, malgré quelques moments glauques, ne suffit pas à compenser ses nombreux défauts. L’absence de véritable tension ou de frayeur rend l’expérience monotone et prévisible. On a du mal à s’investir dans cette enquête qui aurait pu être intrigante, mais qui est finalement noyée sous une réalisation bâclée.

Farming Simulator, de nuit.

Pombero: The Lord of the Night est un jeu à éviter. Sa réalisation médiocre et son manque de dynamisme font de ce walking simulator une expérience ennuyeuse, même pour les amateurs du genre. Si vous n’appréciez pas déjà ce type de jeu, celui-ci vous semblera encore plus insipide et frustrant. Au final, Pombero: The Lord of the Night est un véritable ennui mortel.