Potionomics: Masterwork Edition me fait penser que XSEED va vouloir me plonger dans un jeu où je fabrique des potions que j’ai devoir refourgué à droite à gauche. Et vu que dans un certain nombre de jeu du genre, j’ai eu le droit à des choses assez bancales, je suis assez craintif à l’idée de me lancer. Cela dit, après vu quelques visuels, je me laisse convaincre.
Il faut dire que les graphismes façon cartoon/comics rendent plutôt bien et cela m’a rappelé un peu le style « Fable » et comme c’est une licence que j’adore, je laisse la chance au produit. Et là, paf, les visuels sont bien présents tout du long sauf sur la carte où j’ai un dessin trop kawaii des perso et j’ai en prime des doublages de qualité. C’est donc du tout bon pour le côté graphismes et je suis enchanté !
Mais enchanté pour faire quoi ? Tonton vous lègue sa boutique et comme vous êtes une fabricante de potion presque diplômée (il manque la partie pratique, une broutille, demandez à Théo ou Zayow dans l’équipe…) ! Potionomics: Masterwork Edition ne vous laisse pas le choix de votre héros pour devenir LA reine des potions de la ville mais vous pourrez néanmoins choisir la difficulté du jeu et si vous voulez une seule romance ou bien conquérir le cœur de tout le monde ou presque (merci la Masterwork Edition pour les options à la carte) ! Et on peut dire que l’approche du jeu à un côté Dreamworks ou Disney ou ce que vous voulez de conte de fée avec les personnages hauts en couleurs qui ne lésineront pas sur les exagérations de leur caractère. Régulièrement, on en voit débarquer et même les clients de la boutique seront parfois mémorables.
Bah oui, vous n’êtes pas là pour glander et outre vos visites à vos ami(e)s pour les envoyer en mission, déstresser ou autre, vous devez fabriquer des potions et les vendre. Tout ça pour devenir la meilleure à l’issue d’un concours et pour payer vos taxes et dettes afin de garder la boutique de tonton ! Et pour faire de la thune, vos amis seront une source d’élément pour vos potions soit par l’achat, soit par les missions qu’ils feront gaiement pour vous (moyennant quelques pièces et potions faut pas déconner) ! Ensuite, vous aurez la partie « action » avec la fabrication de potion qui est simple mais efficace et surtout la partie vente qui demande l’utilisation de carte !
Et oui, la vente dans Potionomics: Masterwork Edition, c’est une battle où vous jouez des cartes de négociations pour convaincre l’acheteur de mettre la main au portefeuille. Mais sa patience est limitée et il peut également vous « attaquer » en demandant une ristourne et en faisant monter votre stress, ce qui réduira vos cartes utiles. Les cartes étant ajustable dans un mode création de deck dans lequel vous placerez les cartes obtenues auprès de vos amis en renforçant vos liens avec eux. Chaque ami à sa spécialité et la vendeuse mettra des effets sur le temps pour convaincre tandis que l’aventurière boostera votre résistance.
Mine de rien, on se laisse complètement happé par Potionomics: Masterwork Edition ! Les phases de vente sont des mini casse-têtes où l’on cherche à faire du profit sans être trop gourmand car vous pourriez perdre un client si vous calculez mal votre coup. Les phases sociales ne manquent pas d’humour… Bref, ça le fait même si je peux me plaindre de la partie personnalisation de boutique qui pourrait être mieux fichue et de la partie « renforcement » d’étagère et chaudron qui ne sera pas des plus commodes et vous ferez parfois des bêtises en pensant bien faire comme des étagères en stock trop tôt et donc inutilisable avant trop longtemps et vous rendant un peu limitée sur les dépenses. De même, les allers-retours sur la carte, si vous n’êtes pas en facile vont vous coûter cher en temps pour parfois pas grand chose en retour ! En facile, on se dit qu’on aurait quand même gagner quelques minutes de notre précieux temps.
Mais je chipote et si je chipote, c’est que Potionomics: Masterwork Edition a trouvé la potion magique pour faire un jeu super sympa, plein de vie et d’humour. Son système de négociation est rigolo et j’ai rarement autant rigolé/cogité en préparant mon deck (sauf peut- être avec un deck noir dans Magic mais c’est une autre histoire). Comme quoi, avec de bons ingrédients, on fait des bons jeux !