Test de Ravenswatch – Conte de fée ?

Ravenswatch est un jeu que j’attendais et Nacon m’a exaucé ! Pour Ravenswatch, on va reprendre les codes de Curse of the Dead Gods pour plonger dans un autre univers. Ainsi, on a du hack & slash, de la génération aléatoire de niveau et des bonus en tout genre mais direction ici les contes de fée !

Et je ne parle pas de version Disney à l’eau de rose qui sent bon le parfum ! Ici, on est dans le Grimm, les 1001 nuits et autres, on est dans le dark, le rugueux ! Si l’on prend le petit chaperon rouge par exemple, ici, elle se nomme Scarlet, elle utilise des dagues, des bombes, des fusil de chasse mais à la nuit tombée, elle devient un loup-garou féroce ! C’est mère-grand qui a dû faire la gueule ! Avec elle, 8 autres personnages issus de divers contes comme la Reine des neige, Beowulf (pas la version de Christophe Lambert), le joueur de flûte (Redge connaît le joueur de trompette) ou encore le Roi Singe ! Bref, un casting qui fera plaisir avec des capacités différentes pour aller botter le cul du maître des cauchemars dans chacun des trois niveaux de base du mode aventure. Une bonne entrée en matière pour la suite avec d’autres modes qui ne vous laisseront pas une seconde de répit.

Suivez moi ! Je ne connais pas le chemin !

Et oui, le côté roguelike frappe à la porte et vous frappe au visage ! Le moindre faux pas se paye cher et dans un niveau, on a 15 minutes pour faire le plein d’XP et d’objet avant qu’un maître des cauchemars vous attire à lui pour une bataille épique. Un choix rapide mais intense car on ne s’ennuie pas une seule seconde. La génération aléatoire déplacera les différents éléments comme quêtes secondaires, bonus et autre sous boss. Bref, de quoi se marrer même si chaque biome aura son bestiaire pour un minimum de cohérence.

Et cette cohérence, on la ressent visuellement avec un ton comics qui rend bien et des musiques & voix d’excellente qualité. Le joueur de flûte est du genre bavard par exemple donc on ne s’ennuiera pas du tout. Surtout que comme énoncé, chaque personnage a ses coups, ses capacités spéciales et tout. Profitant du cycle jour/nuit, Scarlet se transforme mais le joueur de flûte invoquera des rats explosifs pour se protéger. Beowulf profitera d’un dragon pour booster ses attaques et Gepetto (oui, il est là aussi) va fabriquer des marionnettes pour se battre.

Libéréééééééééééééééééééé ! Délivrééééééééééééééééé !

Oui, le jeu s’avère dur dans l’absolu mais rien d’insurmontable. Avec de la discipline, un peu d’observation et une bonne connaissance de son personnage (et ça vient vite), on se retrouve à kiffer les batailles qui ne manquent pas d’action. L’originalité des personnages donnera également envie de jouer avec chacun d’eux. Certes, on peut avoir ses chouchous mais globalement, on trouvera du plaisir avec tous.

Ce qui n’est pas une mauvaise chose car en multi, on ne peut pas avoir deux personnages identiques. Un moyen de combiner les pouvoirs (sans appeler le Captain Planet) et d’avoir un groupe cohérent plutôt qu’une armada de clone. Du coup, Ravenswatch est un jeu qui se savoure en solo mais aussi en multi car ça envoie dans tous les sens ! Je m’attendais à de l’action, j’avais un peu peur du format de « 15 min puis le boss » mais en fait, ça le fait complètement !

J’ai emmené Ratatouille avec moi !

Ravenswatch est le genre d’action roguelike en mode hack & slash plein d’énergie comme je les aime. Avec des personnages qui font que j’avais envie de tous les obtenir et de jouer avec eux et on se prend à imaginer qui pourrait compléter le casting tant le potentiel est grand. Bref, Je sens qu’affronter le maître des cauchemars n’a jamais été autant le rêve !