Rise of Industry 2, un jeu que Riggs m’a bien vendu quand il a débarqué dans mon bureau : »une sorte de Sim City, avec des vibes 80’s et surtout, tu vas pouvoir devenir le roi du dollar, et ça, je sais que ça te plait ! ». Abonné à Picsou Magazine des décennies durant, je persiste à dire qu’il est le meilleur et le plus productif des personnages Disney, Mickey doit cumuler les jobs, Dingo… On ne sait pas trop et Donald, sans l’oncle Picsou pour lui filer du taf, il serait en galère pour élever ses neveux. Nan, Picsou est le meilleur et il a une fortune qui dépasse même celle de Bruce Wayne ou de Tony Stark (si si des gens ont calculé). Bref, je retourne sur Rise of Industry 2 où j’espère faire fortune !

Le principe du jeu est « simple », dans une ville américaine, on va implanter notre industrie et on va tâcher de devenir les rois du monde qui vivent au sommet. Au passage, chaque ville aura ses petites spécificités de terrain, de culture et elle pourra bénéficier des « bienfaits » de notre business. Le principe est déjà vu mais ce que j’ai apprécié, ce sont les petites vidéos (trop rares) de Frank Wilson, qui, à l’instar de Franck Riggs vient m’aider à grandir (oui, oui, je fais dans le fayot aussi) ! Des vidéos second degré à mort qui auront une petit côté Message à caractère informatif (un classique).

Mais avoir une ambiance, cela ne fait pas tout. Visuellement, pour un « Sim City » like, ce n’est pas vilain, c’est même agréable et ça m’a donné envie envie de voyager et de profiter du grand air de certains coins ! Ce n’est pas du AAA mais cela fait le job. J’étais plus dubitatif sur le gameplay qui ne fait pas dans le cosy ! J’ai trouvé les interfaces assez lourdes mine de rien et les principes du jeu étaient un peu pesant.

Pour bien fonctionner, il faut relier X tuyaux et cables un peu partout et cela n’est pas toujours hyper clair. De plus, la précision du gameplay n’est pas optimale et on se retrouve avec un branchement digne de Théo la bricole et qui va vous donner envie d’appeler un pro illico ! Enfin, malgré son côté bac à sable qui promet des heures et des heures de jeu, j’ai eu le sentiment de vite boucler sur les tenants et les aboutissants du jeu, de ne pas assez me renouveler malgré des lieux différents et des options de personnalisation de partie.

Rise of Industry 2 pourra séduire pour son ambiance et les vidéos truculentes de Frank Wilson mais cela n’en fera pas un cador de l’industrie du jeu vidéo pour autant !