Test de Robobeat – Et mon couteau ?

Si vous avez toujours rêvé d’être un chasseur de primes qui danse tout en dégommant des robots excentriques, Robobeat est votre ticket pour une soirée endiablée. Ce fast FPS aux accents roguelike vous plonge dans un univers où chaque balle doit suivre la cadence. Vous incarnez Ace, un pro du double saut, de la course murale et du tir frénétique, le tout au son d’une playlist qui pourrait réveiller un dancefloor. Bref, bienvenue dans un jeu qui mélange BPM et baston à grande vitesse.

Clic Clic Pan Pan

Le gameplay est aussi nerveux qu’un DJ sous caféine : courir, sauter, viser, tirer… et recommencer en boucle. La petite touche d’originalité réside dans les cassettes audio, qui imposent de synchroniser vos tirs avec le rythme de la musique. Si vous manquez le tempo, vos balles feront mouche aussi efficacement qu’une mouche dans un orage. Attention, plus le BPM grimpe, plus vos ennemis deviennent rapides, ce qui transforme les affrontements en véritables ballets frénétiques.

Bourrin !

Côté graphismes, en mouvement, ça pique un peu les yeux. Les environnements futuristes sont pixelisés, avec un léger cel-shading qui tente d’arrondir les angles, mais le moteur graphique semble peiner à suivre le rythme. Mention spéciale aux ennemis, qui parfois n’ont rien à voir avec l’ambiance SF : croiser un mage au milieu d’une arène techno, ça surprend (pas forcément dans le bon sens). Résultat, la direction artistique manque de cohérence et le tout peut rapidement donner un léger mal de crâne, surtout si on enchaîne les runs.

Le principe de Robobeat est simple : des salles à vider d’ennemis pour ouvrir des portes… puis recommencer. Après quelques parties, la routine s’installe : on débloque une clé, on change de zone, mais le schéma reste identique. Heureusement, le rythme effréné et la possibilité de manier une arme dans chaque main ajoutent une touche de fun. Le système « double gâchette » (LT et RT pour tirer en simultané) renforce l’aspect bourrin, mais peut vite virer au chaos total. C’est grisant, mais aussi bordélique, comme tout bon fast FPS qui se respecte.

Graphiquement, c’est terne

La bande-son est clairement un point fort : elle pulse, elle claque et elle pousse à rester dans la danse, même quand le gameplay montre ses limites. Les bruitages, en revanche, sont beaucoup plus classiques, sans vraiment marquer l’esprit. Mais soyons honnêtes : avec un tel concept, la musique prend toute la place, et elle le fait avec brio.

Oui, vous me cherchez?

Robobeat, c’est un concentré d’action nerveuse et de rythme effréné, parfait pour ceux qui aiment les jeux rapides et bourrins. Mais attention, derrière son concept accrocheur se cache une technique bancale qui pourrait rebuter les joueurs en quête d’une expérience plus aboutie. Alors, si vous êtes prêt à fermer un œil sur la finition et à vous plonger dans une frénésie musicale, Robobeat a de quoi vous faire suer… mais en rythme.