RoboDunk, c est un jeu qui, avec Riggs, nous a fait lever un sourcil tel The Rock quand on a vu les premières images du jeu. Comme dirait Riggs : « Une vraie curiosité : un jeu de basket de type NBA JAM en mode roguelite ! Ca a l’air marrant ». Alors, oui, je ne suis pas contre un NBA JAM et je suis un gros fan de cette licence que j’ai poncé, reponcé et surponcé ! Je me souviens même d’un après-midi chez Riggs où l’on avait joué à NBA JAM quand il avait débarqué sur le XBOX Live ! Bref, des bons souvenirs et je me lance donc dans RoboDunk avec une grande envie de crier BOOMSHAKALAKA !

Seul ou à deux, on va monter notre équipe de robot dunkeur pour être les meilleurs des meilleurs et ramener la coupe à la maison. Mais la route est longue et chaque match est l’occasion de gagner des récompenses ou de crever lamentablement et de retenter notre chance avec des améliorations à débloquer. Un côté roguelike façon sport robot où chaque match sera un choix à faire pour les modificateurs présents et la récompense possible. Double jump, roquette de la muerte, passe laser littéralement… On a donc de quoi changer la donne et le match dans l’absolu
L’idée est sympa mais je remarque que les effets sont souvent les mêmes, que les bonus ont parfois un effet minimal et qu’il va falloir un paquet de matchs pour ressentir la puissance de notre robot. On a le choix parmi une grosse douzaine mais il faut avouer qu’ils ont tous un peu la même tête et que les variations de stats sont pas oufs entre deux types identiques. Mais l’arme embarquée sera différente et ça compte car rayon laser, canon ou shuriken géant, cela permet d’éviter un dunk quand on est trop à la bourre pour tamponner l’adversaire.
En effet, ici, pas de perte de balle via une main experte ou un contre à la Wemby. On va faire un bon vieux coup d’épaule ! Côté attaque, le dunk va se charger avant d’être validé une fois en l’air. Une mécanique qui me rappelle plutôt Mario Strikers que NBA Jam ! Les matchs sont donc une bataille sans pitié et il faut avouer que lorsque l’on lâche enfin son dunk, on se sent bien mais quel bordel pour y arriver. Robodunk est un jeu foutraque au possible et si vous jouez à quatre humain, vous pouvez être sûr que cela va finir en pugilat car c’est un bazar sans nom. On tente bien d’élaborer une stratégie mais RoboDunk va plutôt nous demander de tout donner donc on balance ses armes, on charge et parfois, on comprend qu’on a la balle ! Ce côté bordélique n’aide pas sur le long terme et il lui manque ce côté arcade mais fun d’un NBA Jam. Ici, c’est arcade mais ce bazar est pesant et va davantage générer de la frustration que du plaisir sur certains matchs. On le voit d’ailleurs au score qui est parfois famélique là où un NBA Jam faisait la part belle à la folie notamment avec les bonus du Tournament Edition.
Techniquement, c’est du pixel taillé à la serpe et cela n’aide pas à la lecture du jeu. Le bazar est aussi nourri par ces gros pixels et les animations manquent cruellement d’huile. Même le dunk de l’espace n’aura pas le droit à un traitement plus ragoutant et à défaut d’huile dans les rouages, nous mettrons plutôt de l’eau pour nettoyer nos yeux endoloris par tant de violence pixelisée.
RoboDunk est un jeu qui a un principe fendard et il est amusant de voir qu’il tient plus du Mario Strikers qui est un jeu de foot que d’un NBA Jam qui est consacré au basket. Mais il faudra pleinement embrassé le côté bordélique du jeu qui devient alors un véritable champ de bataille où la balle devient presque un accessoire. Un peu plus d’huile et de finition et nous avions un MVP du jeu fun !