Test de Rogue Flight – Prêt pour l’attaque finale !

Rogue Flight s’impose comme un véritable hommage aux shoot’em up des années 90 dans un trip nostalgique qui fera vibrer les fans d’arcade spatiale. Imaginez un décor interstellaire ravagé, des batailles à 100 à l’heure, et des graphismes qui puisent dans l’esthétique analogique des séries animées des années 80/90. Vous incarnez un pilote intrépide, ultime espoir d’une humanité en lambeaux, prête à en découdre avec ARGUS, le méchant de service. Dans ce jeu, attachez bien votre ceinture et préparez-vous à virer de bord, parce que ça décoiffe.

La guerre dans les étoiles et les débris surtout

Dès le générique, on se croirait devant un animé japonais des 90’s : une chanson en japonais, un dessin ultra stylisée, et une vibe rétro qui fonctionne d’entrée de jeu. Puis, manette en main, le plaisir monte d’un cran. Avec un gameplay qui sent bon le Star Fox, on retrouve tout ce qu’on adore : maniabilité fluide, commandes réactives, et la satisfaction de voir les vaisseaux ennemis partir en fumée sous un déluge de lasers et de missiles. En solo, notre pilote échange des mots avec son équipe au sol via des messages radio, un clin d’œil aux interactions qu’on trouvait déjà chez Fox McCloud. Bref, nostalgie assurée.

Le premier boss

Graphiquement, Rogue Flight tape dans le mille avec un style graphique qui a une âme. Et la direction artistique ? Une totale réussite. On plane dans des décors qui vous feront presque oublier le chaos ambiant, même si les couleurs criardes des explosions viennent souvent rappeler que l’espace n’est pas un endroit de tout repos. Une franche réussite au niveau visuel, comme quoi, pas toujours besoin d’avoir des effets de dingo pour être beau.

Le combat est incessant

Le gameplay, lui, est instinctif et bourré d’options. On mitraille en continu avec la gâchette droite, on balance des missiles téléguidés avec la gauche, et pour esquiver les attaques ennemies, rien de tel qu’un tonneau bien senti avec les gâchettes hautes. Et là, cerise sur le cockpit : un coup spécial avec le stick droit qui envoie une traînée de réacteurs destructrice. Faire gonfler le score de combo permet de faire du bien à l’égo de tout pilote en herbe, et ça rend chaque mission plus grisante que la précédente. Les niveaux sont variés, bien rythmés, et se terminent par un boss, histoire de bien tester nos réflexes.

Un poil de personnalisation en bonus

Côté difficulté, Rogue Flight sait satisfaire tout le monde : cinq niveaux différents, pour que chaque joueur trouve son bonheur. En mode débutant ou expert, chaque affrontement peut être calibré selon l’envie, et pour ceux qui aiment le challenge, c’est là que le mode Roguelite fait son apparition une fois qu’on aura fini le jeu une première fois. Ici, pas de seconde chance : si vous craquez, il faudra tout recommencer. Et en terminant le jeu encore une fois, vous pourrez même débloquer le mode Nouvelle Partie + et le mode Retro, pour une expérience encore plus authentique.

Tout feu, tout flamme

La bande-son ne déçoit pas, avec une musique qui colle parfaitement à l’ambiance, des bruitages de laser qui claquent bien et des doublages en anglais ou japonais, avec des sous-titres en français pour ne rien manquer. Bref, tout est là pour plonger dans cette épopée spatiale.

En conclusion, Rogue Flight est un vrai bon shoot’em up à l’ancienne, un régal pour les fans de Star Fox et les amateurs de combats spatiaux endiablés. Si vous aimez voir les étoiles de très, très près, ce jeu est pour vous !