Shadow of the Orient, un petit jeu indé de Dolores Entertainment qui m’a été « bien vendu » par Riggs quand il m’a confié le test : « un petit jeu de plateforme action en pixel pas dégueulasse. L’univers pourrait te plaire. Ou alors tu vas trouver ça naze. A voir ». Le genre de discours de motivation qui fait perdre la finale ou la bataille ultime dans n’importe quel film ! Pourtant, Riggs, c’est un peu notre Star-Lord dans l’équipe, le gars qui doit nous balancer un grand discours quitte à plagier Mel Gibson dans Bravehart ou Christophe Lambert dans Vercingétorix ! Bref, tout ça pour dire qu’il est temps d’aller faire parler ses petits poings !
Car vous êtes Xiaolang, LE héros qui doit sauver le monde (juste l’Orient d’après le scénario mais je pense que cela va aider le monde entier) ! Il faut dire que vous aviez déjà fait ça mais comme le mal revient, on termine sa sieste et on y retourne ! Excuse parfaite pour aller parcourir les différents niveaux dans ce jeu qui fleure bon le film de kung fu en plateformes ! Shadow of the Orient nous donne donc du pixel pas vilain du tout et c’est un plaisir de découvrir les différents mondes de ce jeu. Certes, le level design ne sera pas toujours hyper original mais c’est joli et le jeu répond bien.
En effet, notre héros saute, rebondit sur les murs et surtout file des mandales ! Nous pouvons avoir des sabres, des flammes ou autres et c’est là où l’on sent toute la vibe de Shadow of the orient. D’ailleurs, le jeu est aussi dispo sur mobile mais vu les manipulations à faire pour sauter, taper et autres, nul doute que le jeu à la manette s’adapte mieux à ce jeu pour des raisons de confort. Ainsi Xiaolang répond bien et si le rebond sur le mur à une trajectoire et inertie particulière, je dois reconnaître que j’ai pris du plaisir à jouer et à me essayer de sauver le monde. Pourtant, certains ennemis ne vous font pas de cadeaux et m’ont presque davantage embêté que certains boss !
Shadow of the Orient fait donc le taf même s’il faut reconnaître que dans le fond, il ne va pas nous changer la vie. On peut reprendre des bases solides et y apporter son truc. Ici, on y est presque. Cela reste un jeu sympathique qui procurera assez de plaisir pour finir le jeu ou juste s’amuser.