Après un épisode sur Game Boy Color nommé, à juste titre : Shantae, une suite est mise en chantier, mais sur Game Boy Advance. Ayant perdu le soutien de son éditeur Capcom, il végéta longtemps dans un tiroir… Je sais Redge, tu avais les boules, comme Shenron. Après une sortie sur le DSiWare que personne n’utilisait, un portage sur IOS et Android, le voilà qui ressort ! Tout pimpant, sur Xbox avec le soutien de LImited Run Games qui dès qu’il y a de la maille à se faire sur le rétro n’est jamais très loin.
Shantae est une demie-génie et accessoirement danseuse. Elle affronte une pirate nommée Risky. Son arme : balancer ses cheveux tel un fouet ! Chose que ne peuvent plus faire mon rédacteur en chef et notre bien-aimé streamer vedette. Le temps a fait son travail et s’ils mettent en avant leurs virilités à cause de ce manque capillaire, jouer Shantae leur rappellera sans doute leur jeunesse passée.
Shantae Advance est donc un Plateformer avec un petit coté aventure qui n’est pas déplaisant. Après la défaite du premier opus, Risky revient casser les boobs de Shantae. Risky découvre un monde souterrain et par l’intermédiaire de machines, elle change l’emplacement des plaques tectoniques. Une fois de plus, rien à voir avec la danse stupide des années 90 qui servait à Korganor à montrer ses talents de danseur acteur, qui lui valut le surnom de John Tavoltragique mais qui lui ramena de nombreuses conquêtes. Une fois de plus, je m’égare et divulgue des informations internes, mais pas tant que ça me direz-vous, car la danse est un élément central de Shantae. Notre génie peut effectuer une danse qui ramène les items à elle. De plus, en appuyant sur une des 4 directions, elle peut se transformer en divers animaux (araignée, éléphant, singe et crabe) qui lui permettront l’accès à de nouveaux endroits afin de progresser dans l’histoire.
Bref Risky a foutu son bordel et qui c’est qu’on appelle pour tout réparer ? Non, pas les gogolbusters mais Shantae. Je n’en dirais pas plus, sur l’histoire, mais c’est plein d’humour, plein d’objets cachés. Les commandes répondent bien, c’est beau, c’est coloré. On retrouve la version d’origine en cadeau, car bien sûr, on a passé un PETIT coup de polish pour le rendre agréable sur consoles modernes. Petits bémols, néanmoins, sur la présence de bande, même sur la version moderne pour respecter le format de la version GBA. De même, la musique, malgré des thèmes diversifiés et entêtants, sont le produit de la GBA à peine retouchés et casse un peu les oreilles, un peu comme Môman dirait Ted Shinzay.
Un mode bataille complètement osef/20 est aussi présent de 2 à 4 joueurs, il faudra projeter vos adversaires sur les pics d’un niveau qui de temps en temps pivotera afin de pimenter le tout. Charger votre tignasse et c’est parti pour le fun. Enfin presque, mes enfants et moi, on a trouvé le truc inutile au bout de 15 minutes. Mais cela a le mérite d’être présent.
En résumé, il aura fallu attendre 20 ans pour découvrir ce bon petit jeu sympatoche. Il ne casse pas 3 pattes à une girafe, mais il est rafraîchissant pour ceux qui aiment le style. 6-7 heures qui vont vous faire remonter le temps. Avec un petit Yannick “ces soirées-là”, une bonne paire d’espadrilles et vous serez monté fin pour un bon divertissement sans prétention.
