Test de Shield King – Sortez couvert grâce à votre poubelle !

Shield King est un jeu d’action et de survie situé dans un monde mystérieusement envahi par une brume grise. Après avoir été en contact avec cette brume, les habitants se transforment en monstres agressifs, forçant les survivants à se réfugier en hauteur. Le joueur doit naviguer dans cet environnement hostile, utilisant un couvercle de poubelle comme seule arme, pour résister aux vagues de monstres jusqu’à l’arrivée des hélicoptères de secours. Je pense que Korganor a participé au pitch du jeu…

Vous allez sortir les poubelles en boitant

Dès le départ, Shield King vous place sur un toit, où vous devez affronter des vagues incessantes de zombies. Le gameplay est simple mais limité : courir, faire des dashs pour frapper avec votre couvercle de poubelle, et ramasser des objets bonus comme des augmentations de force, des points d’XP, des projectiles de glace ou des soins. Si cette simplicité pourrait convenir pour des sessions courtes, elle devient rapidement répétitive et manque de profondeur pour maintenir l’intérêt d’une partie.

Regarde, j’ai upgradé mon couvercle!

Le système de jeu inclut également des rencontres avec des marchands, où vous pouvez dépenser l’argent gagné pour acheter de meilleurs couvercles de poubelle ou améliorer celui que vous possédez déjà. Cette mécanique ajoute un peu de variété, mais elle ne suffit pas à compenser la monotonie du gameplay de base. On regrette une absence de diversité dans les armes ou les compétences, ce qui aurait pu enrichir l’expérience de jeu.

Ca va découper sec.

Graphiquement, Shield King utilise un style pixel art low cost. Si cela n’est pas désagréable à l’œil, on ne peut s’empêcher de penser que les capacités de notre console ne sont pas pleinement exploitées (bon, j’avoue, c’est souvent le cas, où sont passés les 12 téraflops?). Les décors et les personnages manquent de détails et d’originalité, en clair, c’est loin d’être beau.

Un inventaire, limité mais il a le mérite d’exister

La musique, quant à elle, tourne en boucle de manière lassante. Les mêmes thèmes se répètent inlassablement, ce qui peut rapidement devenir irritant. Une bande-son plus variée et plus travaillée aurait pu aider à renforcer l’atmosphère tendue que le jeu veut créer. En termes de scénario, le mystère de la brume et des transformations est intriguant au début, mais le jeu ne développe pas suffisamment cette intrigue pour maintenir l’intérêt. L’absence de progression narrative ou de révélations significatives laisse un sentiment d’inachevé, comme si le potentiel de l’histoire n’était jamais pleinement exploité.

Il faut aimer les toits d’immeuble

En conclusion, Shield King est un titre oubliable, pas forcément mauvais si on accroche au délire, mais il n’a rien de spécial qui donne envie de s’investir. Alors ok, on joue avec un couvercle de poubelle, c’est rigolo sur le papier, mais cela ne suffit pas à donner envie de jouer plus longtemps que l’aspect « découverte ».