Test de Simon the Sorcerer Origins – La magie opère toujours ?

Simon the Sorcerer Origins, jeu ININ Games qui signe le « le retour d’une licence « culte » du point and click ». C’est Riggs qui le dit donc c’est vrai ! Simon, c’est une histoire qui a débuté en 1993 et qui a connu des suites régulières jusqu’en 2010 car après, il a eu du mal à trouver des budgets et tout le toutim ! Il faut dire que le point & click même pour les vieux briscards, ce n’est pas toujours facile. Dans les 90’s, on avait des cadors et même si j’ai joué à certains un peu après la hype, leur nom me parlait. Simon… pas tellement en fait mais de ce que j’ai vu, ça avait l’air rigolo avec ce côté insolent et ce 4ème mur que Simon brisait autant que les roustons de certains personnages.

Je vais prendre un lait-fraise !

Simon the Sorcerer Origins se veut une préquelle et on découvre donc Simon, jeune ado rebelle qui emménage dans son nouveau chez lui. Un tuto plus tard, le voilà téléporter dans un monde de magie et en route pour l’académie de magie pour trouver des livres spéciaux. Une quête qui sera faite dans la joie, l’humour et l’insolence. Simon n’a toujours pas sa langue dans la poche et il fait même des blagues sur le fait que c’est une préquelle, qu’il parle à des PNJ ou autres. J’ai passé un bon moment avec Simon mine de rien.

Un lieu accueillant !

Et cet humour donne un rythme au jeu qui fait que l’on enchaîne les énigmes sans coup férir. C’est logique la plupart du temps et le bon sens est bon aloi pour avancer. Comme nous avons des blagues ici ou là, on avance plutôt bien et c’est une bonne chose et on ne s’ennuie pas durant la grosse dizaine d’heure qui composera votre aventure (plus ou moins longue selon votre sagacité).

Visuellement, on a ce côté dessin animé qui m’a plu dans bon nombre de point & click même si Simon et ses amis manquent un peu de relief à mon sens. Ils ont un côté un peu plat et cela rend un peu l’animation saccadée alors qu’elle ne l’est pas vraiment. Côté musique, c’est fort sympathique et on sent le côté magique. Simon the Sorcerer Origins est dispo en français mais j’avoue avoir laissé les voix anglaises vu que Simon est anglais et les voix collent bien au jeu et aux personnages. Techniquement, c’est donc globalement positif.

Il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maintenant !

Pour la jouabilité, la sélection avec les gâchettes des éléments intéressants n’est pas toujours le plus souple et on y préférera les déplacements à l’ancienne. Mais la combinaison et utilisation d’objet se fera de belle façon, ce qui va encourager à tester, essayer, etc.

En résumé, Simon the Sorcerer Origins fait un retour gagnant avec un point & click plein d’humour et avec un côté dessin animé qui ravira les fans du genre. J’y retourne, je vois Simon qui me regarde en disant que je devrai m’activer (à moins que ce soit Riggs).

Oh non pas Poufsouffle !