Skelethrone: The Chronicles of Ericona L'été, c'est la fête, certains se saoulent. Mais les joueurs préfèrent plutôt les "souls" aux gens saoulent ?
Skelethrone: The Chronicles of Ericona par Valkyrie Initiative LLP est un jeu qui a su attirer notre regard à la rédaction. Quand Riggs débarque en disant : "un jeu d'action plateforme en 2D avec un petit côté Souls like et RPG. Ca me fait penser un peu à Castlevania.". On sent l'excitation dans sa voix et je ne suis pas en reste car je suis un grand fan de Castlevania. D'ailleurs, j'attends un nouvel épisode avec impatience. Mais en attendant, allons du côté de Skelethrone: The Chronicles of Ericona.
L'intro envoie du pâté avec des persos mystérieux et classes, de l'action, une musique cool. Je suis "hypé" de fou avant même de jouer. Ensuite, je lance le jeu et je suis un peu déçu car Skelethrone: The Chronicles of Ericona est giga terne avec un pixel qui a un aspect un peu brouillon. Moi, en voyant l'intro, j'attendais un truc à la Blasphemous (test du 2 ici) et j'ai le droit un jeu terne et assez imprécis dans ses visuels.
Alors, vous me direz, que nous avons un univers et un gameplay. Pour le premier, c'est clair, l'intro le laisse supposer et on comprend vite l'idée. Notre héros était mort et il se réveille au milieu d'un marécage moisi avec une gueule de Skeletor. Il y a mieux comme réveil et vous allez donc vous mettre en chemin pour comprendre un peu ce qui vous est arrivé tout en aidant des gens au passage. L'univers de Skelethrone: The Chronicles of Ericona est vraiment cool et c'est dommage que les visuels ne suivent pas et viennent couper notre élan.
La jouabilité est sur le papier, celle d'un souls like en 2D avec gestion de l'endurance, esquive, parade... Mais d'une part, notre bouclier est aussi utile que du monoï pour se protéger du soleil et d'autre part, c'est mou du genou. Les ennemis ou nous-mêmes sommes aussi souple qu'une porte ou que Théo. Pas de fluidité non plus pour sauter d'une échelle également alors que nous sommes en 2024. Cela donne un côté plutôt frustrant à l'ensemble surtout que Skelethrone: The Chronicles of Ericona nous balance des ennemis en nombre et en pénibilité dès le début. Entre le ridicule des têtes qui sautent et la bêtise des chiens géants, mes premiers pas n'avaient rien d'une balade plaisante. Je n'ai rien contre mourir dans ce type de jeu mais je veux un gameplay qui me donne un peu de satisfaction, je veux que mon personnage réponde bien et pouvoir le personnaliser de façon sympa. Skelethrone: The Chronicles of Ericona ne coche aucune de ces cases.
Skelethrone: The Chronicles of Ericona commence fort avec une intro de la muerte mais la magie disparaît après le menu... On peut dire que ce jeu ne sera pas sur le mien, de menu !
