Sky Oceans: Wings For Hire by PQcube , un jeu dont le titre va tout de suite rappeler des choses aux joueurs les plus vieux. A la rédaction, papy Jingoro et papy Redge ont fait leur petits vieux du Muppet Show en disant des trucs comme « oh mais ça me rappelle Skies of Arcadia, c’était le temps où j’avais des cheveux… » Et oui, Sky Oceans: Wings For Hire se veut un hommage à ce jeu culte qui avait ravi les possesseurs de la Dreamcast puis du Gamecube. Ainsi, vouloir rendre hommage à ce jeu, c’est vouloir relever un défi pas forcément évident mais terriblement alléchant.
Vous incarnez Glenn Windwalker, un jeune pilote qui a perdu son papa dans des circonstances mystérieuses dont seule maman a le secret. Alors que sa vie était déjà assez compliquée, Glenn va perdre son village, ses amis, sa maman… Bref, un Rémi sans famille de l’air car dans Sky Oceans: Wings For Hire, on fait tout avec nos petits avions qui ont une bonne gueule mais où des méchants font la loi. Glenn va donc unir ses forces avec ses amis et des braves pilotes et tâcher d’en apprendre plus sur lui tout en sauvant le monde. Le scénario est sympa, on a un certain plaisir à voir notre héros avancer mais…
… Techniquement, Sky Oceans: Wings For Hire rend un peu dubitatif. Avant de lancer le jeu, en rigolant Riggs m’a dit tiens « cadeau rpg switch… euh Xbox »… En effet, les fameux teraflops ne vont pas cracher mais cela ne fait pas tout de l’esthétique d’un jeu, ni du plaisir que l’on peut y trouver. Mais force est de constater que Sky Oceans: Wings For Hire est donc mal fagoté ! Certes, le côté cartoon rend bien et on a un vrai choix esthétique. Avec leur gueule sorti de OlliOlli et les avions de Super Baloo (ou Porco Rosso si vous préférez la référence), j’ai bien aimé l’idée. Mais la 3D est baveuse, pauvre en détail, la modélisation 3D des personnages piquent les yeux (d’ailleurs, ils ont des yeux tout le temps ouverts qui font flipper). En plus de cela, j’ai une caméra qui a un mouvement brusque. Ainsi, Sky Oceans: Wings For Hire parvient à réaliser ce que tout bon mauvais jeu en 3D peut me faire : me filer mal au crâne !
Pour le gameplay, on a donc des phases d’exploration à pied qui file la migraine et où les murs invisibles, les indications foireuses pour se rendre à un endroit et les chemins prédéterminés font la loi. Pour l’exploration aérienne, ce n’est pas mieux avec un avion qui se contrôle comme si l’on était ivre et qui fait exacerber les problèmes techniques dès lors que l’on va vite car on aura des morceaux de décors qui font apparaître ou disparaître…
Heureusement, il y a le Findus du jeu ! Les combats au tour par tour ! Certes, des animations limitées mais un plaisir de stratégie, une volonté d’animer le tout et une ambiance qui vont faire plaisir. On aurait même une idée de vouloir ressembler à Persona dans son design de menu ! Sans les combats au tour par tour, j’aurais lâché Sky Oceans: Wings For Hire rapidement même si les premiers combats dans l’aire d’entrainement ne sont pas sexy du tout.
Si l’histoire de Sky Oceans: Wings For Hire est sympa et si les combats sont cools, il faudra s’accrocher sur tout le reste. En particulier sur la technique avec des graphismes datés et une caméra qui vous donnera envie de prendre une aspirine. Un jeu où il faudra être bien motivé pour aller s’y amuser et c’est dommage car on a un univers et des dogfights qui avaient du potentiel !