Slasher: Origins de Wales Interactive, c’est le jeu qui donné mal aux yeux à Riggs quand il l’a regardé 2 minutes avant de me le confier : « un roguelite en anglais avec une DA agressive.. dans le sens qui pique les yeux » ! Et pourtant, Riggs enfile des jeux qui piquent à la pelle par moment. Je suis donc un peu inquiet mais j’y vais quand même !
C’est exactement le sentiment de certains de nos héros de base dans Slasher: Origins. En gros, nos trois héros de base parmi les 10 possibles au terme du jeu, se retrouvent dans le local du nettoyeur du lycée et ce local est une porte vers un monde bien moins féerique que le vide-ordure qui avait envoyé dans un monde magique avec nos bébettes préférées. Ici, c’est la mort et les enfers mais nos héros vont avoir une aide démoniaque (et un peu mignonne comme Morbak le Morpion) qui va vous donner des pouvoirs ! Tout ça pour ? Survivre et tout casser dans un jeu à la Vampire Survivors ! Et oui, tout ça pour ça vous allez me dire mais la présentation façon comics est amusante et nos héros du quotidien deviennent des « survivors », c’est amusant en soi.

Car une fois l’intro passée, c’est action, action et encore action ! On court partout et à chaque niveau, on choisit son arme supplémentaire ou son passif histoire d’aller le plus loin possible. Depuis Vampire Survivors, on en voit régulièrement des jeux comme ça où l’on se déplace en laissant notre héros gérer les tirs et frappes. Dans Slasher: Origins, on a un petit twist car nous avons un compteur spécial et au bout du compte, on balance la purée avec classe.
Avec classe, ce sont les goûts et les couleurs mais il y a un effort de fait. Slasher: Origins joue la carte sombre et poisseux et cela donne une direction artistique présente mais à la réalisation qui peut sembler un peu dark baveuse. Mais j’ai apprécié l’arrivée des ennemis avec des effets de hauteurs comme les chauves-souris qui débarquent du ciel pour nous attaquer. Bon, les décors, bien que vastes, ne proposent pas grand chose et certains éléments comme des pierres géantes ou certains bosquets viennent parfois gêner la lecture du jeu plus qu’autre chose.
Le gameplay fonctionne bien et Slasher: Origins se veut ouvert avec un choix de difficulté. En mode facile, si vous êtes habitué à Vampire Survivors comme Jingoro ou moi-même, ce sera une balade dans un parc. Mais j’apprécie la démarche car cela ouvre le jeu à tous et c’est quelque chose que j’aime. Par contre, 10 héros, cela fait light quand on connaît le maître, Vampire Survivors, et on aimerait davantage de héros surtout que certains, mis à part le design, il se ressemble un peu lorsque l’on joue.
Mais Slasher: Origins s’en tire avec les honneurs et demeure un petit jeu que j’ai apprécié. Le côté humour noir et comics est une bonne surprise et le jeu tente des choses avec le coup ultime ou avec des effets visuels. Alors, oui, ce n’est pas très propre mais on s’amuse bien. Un peu comme une journée dans un bac à sable par temps de pluie.