Un monde est corrompu, assailli d’êtres des ténèbres. Vous êtes l’unique survivant parmi vos comparses Slime. Recueilli par une déesse renard, elle vous somme de sauver le royaume, vous, petite gelée informe ! Vous voila parti à l’aventure, dans une carte immense, pour débarrasser ce monde qui a perverti faune et flore.

Tout d’abord : qu’est-ce que Slime Heroes ? Développé par Pancake Game, le jeu est un pot pourri de tout ce qui fait le sel de 2025. Un monde ouvert avec des éléments RPG, un côté metroidvania mais appliqué à un jeu de plateforme 3D Style Mario 64 ou les derniers Gex pour ne citer qu’eux.
Une fois que vous avez créé votre slime, vous voila parti à l’assaut des biomes : forêt, caverne, volcan, monts enneigés. Tous les poncifs du genre sont respectés. Vous affrontez vos premiers ennemis et une fois vaincus, vous vous rendez compte à la manière d’un Sonic que sous ces ennemis il y a le petit animal de la foret que vous avez libéré de la malédiction.
Le gameplay classique, lui aussi. Une attaque légère, une attaque forte, un dash et au fil de l’aventure des capacités à équiper au nombre de 3 et des ulti. Ça ne réinvente pas la roue du fil à couper le beurre de la pierre qui roule et qui n’amasse pas la mousse ! Mais qu’ est-ce qui pourrait alors nous pousser à mettre les 30€ afin d’acquérir cet objet vidéo ludique “gluant” ? Eh bien tout d’abord, le côté coop local et en ligne avec vos amis, ce qui est assez rare dans ce style de jeu et dans un second temps, le côté Dark Souls, car oui, le jeu est punitif.
Comme je le disais précédemment, Slime Heroes est un gloubi boulga de genres, il y a donc un côté RPG. Chaque ennemi vaincu ou destruction de certains éléments du décor vous donnerons des cristaux avec lesquels au marchand, vous pourrez améliorer votre Slime : Force, énergie …. Si vous mourez et bien, il va falloir revenir à l’endroit de votre mort afin de récupérer les cristaux. Croyez-moi, au fur et à mesure de votre découverte de la carte, la rencontre avec le marchand sera comme une bouffée d’oxygène, car il sert aussi de point de sauvegarde.
Pour rendre le jeu praticable par tous, vous trouverez dans les options des jauges pour rendre le jeu plus digeste et évitez de mourir à répétitions. Le jeu est aussi ponctué d’arènes de combat dans le but de gagner des pouvoirs et des donjons de réflexion où il faudra utiliser telle ou telle capacité pour en ressortir victorieux.
Le jeu n’est pas exempt de bugs, de bugs bloquants, de positionnement de caméra hasardeux qui empêchent une bonne lisibilité lors des phases plateformes. Ce Melting pot, en fait il un bon jeu ? Clairement pas, car dans ce type de jeu, moi personnellement ce que je recherche, ce n’est pas la difficulté, mais un moment d’évasion ou de partage si je le fais avec mes amis ou mes enfants. À vouloir mettre du Dark Souls et de la difficulté partout, à mon avis le jeu manque sa cible. Peut-être qu’il trouvera son public, mais en tout cas, il n’a pas fait vibrer mon cœur de gamer.