Faut-il toujours se méfier des compliments ? On va dire que ça dépend, ça dépasse, c’est comme tout. Alors quand Riggs me dit « …de la stratégie au tour par tour, c’est facile pour un stratège du test comme toi ! », je reste ouvert car c’est vrai que j’apprécie ce genre de jeu et que certains d’entre eux font partie de mes préférés. Ainsi après un jeu nommé Song of Silence, je lance Songs of Conquest.
Comme Karamazov, aucun lien, le Thierry Hazard des noms. Ici, différents chapitres pour tenter de sauver le monde ou en tout cas de l’unir suffisamment. On commence donc avec une belle émissaire chargé de bouter des brigands mais les choses vont être plus retorses que ça. Dans l’absolu, c’est sympa mais plutôt convenu. Je ne suis pas tombé de ma chaise avec la trame mais ça se laisse jouer. Un peu comme une bière légère par temps chaud.
Côté technique, c’est du pixel. Rien de fou mais rien de mal dans l’absolu. Avec tout ce qui sort en pixels dernièrement, nous sommes dans la moyenne haute selon moi. Idem pour les musiques qui font le taf.
Côté gameplay, on sent dans ce jeu l’inspiration avec Heroes of Might and Magic. On recrute et place nos troupes avant de les mettre en action au tour par tour pour les batailles. Notre personnage aura son lot de compétences pour booster ses troupes ou les aider. Le côté gestion de troupes est sympa et a une bonne lecture. Je suis plus circonspect sur la maniabilité en général où cela manque d’huile comme pour les déplacements. Idem pour la lectures des distances. J’ai été également un peu déçu par le faible impact du terrain. Cela dit, on se laisse prendre au jeu. Hors gestion et bataille, nous avons une partie déplacements sur une carte qui se prend bien en main même si au final, on fera les choses machinalement sans toujours comprendre ce qu’on y gagne.
Songs of Conquest a donc un certain attrait mais peine à dégager le X factor qui le distinguera des autres. Un titre sympathique, c’est déjà ça.