Songs of Silence est un jeu que j’ai suivi du coin de l’œil car visuellement, j’aime ce côté BD et le côté stratégie m’intriguait. En fan de Fire Emblem (j’ai rejoué à Echoes of Valentia dernièrement), je me devais de lancer Songs of Silence !
Le pitch est simple, c’était la guerre entre deux grands peuples, ceux qui voient grâce à la lumière divine et les autres qui ont des tronches de Spalax (oui, ça existe) ! Les fameux autres ont créé magiquement un second monde et c’est la paix. Fin de l’histoire ? Que nenni, une puissance obscure arrive et dévore tout. C’est là que vous entrez en scène comme dirigeante d’une nation en proie à cette force. 15 heures grosso modo de surprises et d’alliance et c’est très cool. J’ai apprécié découvrir l’univers et les personnages qui composent ce jeu.
Visuellement, le côté BD est sympa et le design est bien trouvé. On prend plaisir à regarder et écouter le jeu. Côté gameplay, c’est de la stratégie où l’on prépare ses troupes et leur formation se déplace sur une carte avant les batailles qui fonctionnent par système de cartes. Bien vu dans l’absolu, les cartes sont pénibles à déchiffrer et ingérer. Il y a vraiment un apprentissage de la lecture qui doit se faire dans le jeu et on perd donc en plaisir immédiat. On peut même être frustré d’avoir galéré dans un combat à peu près facile et d’y avoir fatigué ses troupes.
Songs of Silence est donc sympa mais il faut être prêt à apprendre toutes les cartes par cœur et ça demande donc un temps qui, à mon sens, aurait pu être évité.
