Test de Speedollama – Je m’en Alpaga !

Bienvenue dans Speedollama, où les lamas se la jouent mercenaires d’élite et dézinguent à tout va les alpagas rebelles ! Ce jeu de plateforme-action façon arcade propose un cocktail explosif de pixel art rétro, d’humour décalé et de tir frénétique, le tout sous un fond de carnage éclatant. Inspiré des classiques comme Metal Slug et Broforce, ce titre vise à défouler en rythme rapide. La mission ? Récupérer 75 % des cristaux dans chaque niveau tout en échappant aux mâchoires vengeresses d’ennemis qui veulent nous alpagués.

De l’action à gogo

On démarre avec une simple gâchette qui reste enfoncée non-stop et un doigt sur le bouton de saut, parce que le rythme est frénétique et les alpagas nombreux. Heureusement, notre lama (au choix parmi 3 personnages) peut effectuer des doubles sauts, rebondir sur les murs, et s’y accrocher pour atteindre les zones les plus reculées. Ce gameplay accessible rend les premières parties plutôt fun, mais l’ambiance frénétique finit par se calmer avec une petite redondance dans les niveaux. Certes, les décors évoluent, passant des cavernes aux jungles tropicales, mais le concept reste le même : trouver des cristaux, flinguer de l’alpaga, et courir vers la sortie.

Scène de violence à Beauval

Visuellement, Speedollama offre du pixel art qui fait honneur aux jeux 16 bits. C’est marrant sans être exceptionnel : on sent l’effort de clin d’œil rétro, même si notre héros a un petit air de lapin crétin déguisé en lama. Les ennemis sont loufoques et un brin farfelus, et les niveaux évoluent un peu au fil des biomes. Mais malgré ces changements, l’ensemble reste assez standard dans le monde du pixel art actuel, sans trop se démarquer. Le niveau de détail est sympa, mais pas au point de retenir notre attention pendant des heures.

Je vais l’obliger à se poser

La bande son est quant à elle un vrai moteur d’adrénaline. Entre une grosse voix off type années 90 qui ponctue les actions et une musique rapide qui fait taper du pied, l’ambiance sonore encourage l’action à fond. On sent vraiment cette envie de replonger dans les bornes d’arcade de l’époque. Les morceaux sont efficaces, même si, en boucle, ils finissent par lasser. En somme, Speedollama a bien saisi l’énergie nécessaire à un jeu d’action, même si on ne peut pas dire que les compositions marqueront l’histoire du jeu vidéo.

Chris et sa langue bien pendante

Le gameplay en lui-même se veut accessible et dynamique. Entre les doubles sauts et les rebonds muraux, on prend vite la main. Cependant, il manque ce petit quelque chose de fluidité qui rendrait l’expérience parfaite : les rebonds sur les murs, par exemple, manquent parfois de précision et peuvent frustrer dans les moments intenses. Les boss, bien que rares, ajoutent un petit défi, et il est possible d’acheter des améliorations pour pimenter l’expérience. Mais à la longue, on fait face à une certaine répétitivité qui vient un peu gâcher la fête.

Faut passer à la caisse

Finalement, Speedollama, avec son humour décalé et son carnage pixelisé, offre un défouloir rapide et énergique, parfait pour quelques parties sans se prendre la tête. Mais à vouloir jouer à fond la carte de la répétition, le jeu peine à se renouveler et perd de son attrait au fil des niveaux. Un titre qui peut défouler vite fait, mais globalement cela reste trop peu prenant pour qu’on ait envie de garder la manette longtemps allumée.