Spray Paint Simulator débarque dans le Game Pass et dès les premiers instants, je me suis dit, « tiens, on dirait un cousin de PowerWash Simulator« . Le nettoyeur à haute pression remplacé par un spray de peinture, même type de graphismes en 3D et une apparente volonté d’être un jeu zen. L’élève va t-il dépasser le maître ?
Dans Spray Paint Simulator, nous incarnons un jeune entrepreneur qui va aller de chantier en chantier pour refaire la peinture. On commence par une voiture mythique puis on ira faire une cuisine, etc. Classique et sans pression si l’on peut dire car je ne suis pas pressé par le temps ou attaqué par des trucs random !
Pour un chantier, il faut d’abord acheter son matos. Une étape un peu pénible car même si cette partie gestion est light, elle nous amène à une partie redoutée de tous, la partie compta. Ensuite, comme à la maison, on va mettre des scotchs et bâches de protection, puis remplir notre spray avant de peindre, de reremplir le spray ou de prendre une autre couleur, peindre encore, retirer les protections, regarder (ou pas) son replay et voir notre évaluation ! On note un déroulé proche de PowerWash mais le « maître » n’avait pas la partie gestion si présente et je m’en fichais de mettre des protections (ah le plaisir de mettre de l’eau de partout sans que Shinzay dise : « faites gaffe les gars ou ma femme va m’engueuler »).
Bref, on sent l’inspiration et la volonté de faire un peu différent mais je ne suis pas forcément fan de la partie gestion (même light) et d’aller remplir mon spray quand son niveau baisse malgré leur généreuse capacité. Ceci dit, pour le reste, ça ressemble à PowerWash pour les manipulations d’usage. On retrouve même l’avancement des différentes zones à peindre où il va falloir se contorsionner pour atteindre le micro truc que notre peinture avait loupé ou le micro élément qu’il faut protéger de nos éclaboussures.
Grosso modo, il faut compter 15h pour tout faire. Votre volonté de faire une deuxième couche dépendra de vous. En l’état, le mode libre était vite fait et pas hyper instinctif de prime abord mais il peut permettre de se défouler après une dure journée. De même, si vous vous sentez d’humeur relax avec des potes, tentez le multi. Si je préfère le côté encore plus relax de PowerWash Simulator, Spray Paint Simulator se défend bien et offre un autre type de plaisir. Etant daltonien, je n’ai pas eu de soucis pour trouver mes peintures et faire ce qui était attendu vu que le jeu a toujours les textes qui vont bien pour nous dire quelle couleur nous achetons ou utilisons. En bref, on peut se détendre auprès de Spray Paint Simulator pour jouer zen pendant l’été !