L’arrivée de Starbound à la rédaction, ça a été la même phrase : « À la Terreria », le jeu s’y apparente quand on voit du pixel, de la création/gestion de base en 2D… Bref, on coche les cases et si Terraria est un excellent jeu, sa déclinaison console n’était pas parfaite à sa sortie comme le déplorait Goma à l’époque (ici). Starbound est d’abord sorti sur PC en 2016 et quitte à débarquer sur consoles, il arrive avec tous les patchs et contenu gratos ! J’ai envie de dire que c’est la moindre des choses mais à notre époque de jeu trop souvent en kit, c’est presque dingue ! Maintenant que c’est dit, allons « creuser » un peu !
Début du jeu, nous sommes un jeune diplômé de la fédération spatiale qui unit sept grandes espèces. A vous donc de choisir qui vous voulez être. Les choix sont amusants et pour le genre des robots, voir prise mâle et femelle m’a fait rire. Fan de singe, j’ai donc pris les singes évolués façon Planète des Singes. Au moins, si je fais une connerie, je peux me mettre à genoux et hurler « ils l’ont fait ! Les fous, ils l’ont fait » ! Bref, je m’apprête à recevoir mon diplôme quand Cthulhu ou un truc du genre débarque et fou le bordel ! Je m’échappe à bord d’un vaisseau puis je me téléporte sur la première planète venu pour tout reconstruire à travers la galaxie !
Le pitch est un but en soi mais très vite, on va faire ce que l’on fait dans tous les jeux d’extraction de ressources et constructions : creuser, construire, explorer. Starbound propose différentes difficultés et j’ai opté sur la plus casual où la faim ne compte pas. Parfait pour se concentrer sur l’exploration et la construction. Comme Starbound est en mode génération aléatoire, on aura toujours des surprises même en joignant les parties des copains ou des inconnus (les joueurs, pas les humoristes (quoi que ce serait cool)).
Bon, après, il faut accepter différentes choses avec Starbound. Déjà que ce n’est pas si différent de Terraria et que si vous avez déjà joué, le sentiment de déjà vu sera giga fort. Du coup, vous ne serez pas étonné du côté un peu bordélique et peu instinctif des menus ! Ce n’est pas comme si la maniabilité de notre perso était ouf non plus et notamment pour les combats. Par la suite, avec de bonnes armes et des sbires, c’est mieux mais pas de quoi se taper le cul sur les pixels !
En parlant d’eux, à l’instar de Terraria, Starbound a une vue assez éloignée de notre personnage. On peut dire que niveau lecture, ce n’est pas toujours facile surtout s’il fait sombre ou que la grotte manque d’éclairage… On ne peut pas dire que Starbound soit mauvais cela dit, c’est même un bon jeu de gestion/exploration avec de l’humour qui fait zizir. Mais le manque d’originalité et la réalisation globale vient un peu entacher le plaisir de la découverte.