Starship Troopers: Extermination est l’adaptation de la célèbre franchise Starship Troopers ! Je dis franchise car si le livre est la base, beaucoup connaissent cet univers avec les films dont le premier, de Verhoeven, qui est culte ! Bon, c’est peut-être que mon avis mais des effets de fou, des messages encore (tristement?) d’actualité et un casting a faire tourner la tête et pas queue ! On a tous voulu être Casper « Rico » Van Dien qui est tiraillé entre son amie de toujours, la fougueuse Dizzie (Dina Meyer) et son amour du lycée, la belle Denise Richards ! Bon, pour avoir le droit à te tels tiraillements, il faut aller buter de l’arachnide ! Et ça aussi, c’est cool, dans le film tout du moins car en vrai, on y laisse des bouts sauf si comme Neil Patrick Harris, vous restez bien au chaud (oui, il est là aussi). Bref, trêve de bavardages, on prend son fusil et comme dirait Riggs : « va tuer des araignées géantes!!!! Cela te rappellera ce grand film de notre jeunesse! ». On notera enfin, et promis, je sors de l’avion pour aller faire mon devoir, que Starship Troopers est aussi, une série animée et que ce n’est pas le premier jeu… OK OK sergent, je la boucle et j’y vais !
Starship Troopers: Extermination est un jeu avant tout multi-joueurs où à 16, il va falloir buter des arachnides, choper des infos, défendre des bases et autres joyeusetés ! Pour cela, nous sommes en vue FPS et on prendra l’une des huit classes réparties dans les quatre grands archétypes : du lourd, du véloce, du soldat, du support. Mais le mode FPS sera agrémenté d’un mode construction où sur des zones dédiées, on pourra faire des fortifications. Rien de trop prise de tête rassurez vous, nous sommes là pour buter de l’arachnide ! Et on aura de quoi faire vu qu’ils popent de partout et que même en facile, si l’on ne fait pas gaffe, on peut se faire trucider si l’on fait le kéké et qu’on s’éloigne du groupe.
Si vous êtes plus « solo », il y a un mode mission, animé par Rico en personne pour se mettre en jambe mais cela ne vaudra pas les batailles plus vastes du multi même si c’est un bon moyen pour découvrir les mécaniques du jeu ou des différentes classes. De base, j’ai joué avec un gars en armure lourde qui peut se faire son propre mode « siège » en s’entourant de protection. Pratique en terrain découvert même si sur certaines vagues, je ne voyais plus rien car j’étais recouvert de sang et de cadavres de mes ennemis. Sinon, on retrouve nos véloces sniper, on a de l’assaut pour mettre la pression et qui n’apprécie pas un ingénieur ou un médecin pour tenir le groupe en vie en lui donnant les moyens de balancer la purée !
Du classique mais dans une bonne ambiance qui rappellera les films. En plus, j’aime les jeux en coopération et en FPS, je ne compte pas les heures et moments épiques que j’ai passé sur Darktide par exemple. Dans Starship Troopers: Extermination, j’avais un peu peur sur les armes plus limitées que dans d’autres jeux mais finalement, avec les missions, on peut les personnaliser et ça le fera. Même si c’est léger, on a une ambiance et une accessibilité qui fera plaisir. C’est le même constat pour les graphismes ou l’ambiance sonore. C’est agréable, on reconnaît tout ce que l’on doit faire et même si c’est un peu « lisse » sur les bords, Starship Troopers: Extermination tient la route, propose de l’action à gogo et je n’ai pas eu de ralentissements ou de bugs (c’est le cas de le dire) particuliers. Il en ressort un FPS bien bourrin car même la construction s’oriente vers du bourrinage et au final, ce sera juste un à côté rigolo qui ne supplantera pas le jeu en équipe et le fait de se synchroniser en escouade. Et il ne supplante pas le plaisir de tirer dans les hordes d’arachnides qui jaillissent de partout et qui nous font sentir tout petit par moment. Et il est marrant de voir que le menu nous présente un jeu dont le contenu peut sembler infini avec ses « campagnes », ses théâtres d’opération. On peut imaginer une feuille de route intéressante si les joueurs font leur devoir en luttant contre la menace des arachnides
En résumé, Starship Troopers: Extermination sera un petit moment de plaisir bien bourrin qui n’a pas le bagage technique d’un AAA mais qui offre un gameplay et un jeu d’équipe qui feront que l’on y retournera !