Test de Stellar Docks: Deep Space – L’espace, l’ultime frontière… du recyclage

Quand Afil Games sort un nouveau jeu, c’est un peu comme une station-service sur l’autoroute : on sait exactement ce qu’on va y trouver, et ça ne surprend plus personne. Avec Stellar Docks: Deep Space, ils nous servent encore un sokoban basique, comme s’ils avaient une machine à produire ces jeux à la chaîne. C’est carré, ça fonctionne, mais on est loin du voyage intergalactique promis.

Des décors de dingue

Le principe ? Vous incarnez un astronaute chargé de déplacer des drones sur leurs stations de recharge, un par un, sur une grille. Vous poussez, vous recommencez, vous pestez quand vous bloquez un drone contre un mur… et vous recommencez encore. Le tout sur 40 niveaux qui, malgré un enrobage spatial (Lune, Mars, Neptune), se ressemblent tous comme deux gouttes d’oxygène liquide.

Un soko comme on en voit tant

Visuellement, c’est du pixel art simple, efficace mais totalement générique. Afil Games ne cherche pas à innover et reste dans sa zone de confort, et ça commence à se voir. À ce stade, on pourrait presque remplacer les drones par des caisses et se retrouver dans un autre sokoban sans que ça change grand-chose. Côté bande-son, la musique se contente d’être là, répétitive au possible, et devient rapidement un bruit de fond que l’on coupe au bout de trois niveaux pour éviter la crise de nerfs.

Des G faciles

Le seul vrai point positif, c’est la difficulté bien dosée. Les puzzles sont logiques, jamais injustes, et le jeu offre des fonctionnalités modernes comme l’annulation illimitée ou le redémarrage instantané, ce qui évite de trop s’énerver. Mais est-ce suffisant pour justifier son existence ? Pas vraiment.

Finalement, Stellar Docks: Deep Space est la suite de Stellar Docks, qui était un sokoban sommaire et peu inspiré. Du coup, comme l’original, cette suite n’a d’intérêt que de gonfler facilement votre Gamerscore. Un voyage dans l’espace qui sent surtout la redite.