Test de Stones Keeper – Pavé dans la mare !

Stones Keeper, un jeu Valkyrie Initiative LLP dont les premiers visuels n’ont même pas inspiré Riggs quand il l’a vu. Il a juste bredouillé « un rpg avec du tour par tour » et il est parti jouer à un jeu flash de plateformes avec un pingouin ou un mérou, je ne sais plus ! Moi, dans l’absolu, j’aime bien les jeux de stratégies matinée de rpg avec du tour par tour. Je suis le mec qui peut jouer à Fire Emblem en boucle juste pour tester de nouvelles interactions ou des fins différentes.

Ce soir, on mange du dragon les gars !

Dans Stones Keeper, j’avoue que l’histoire ne brille pas pas son originalité et son côté mémorable. Bref, j’ai vaguement retenu qu’il faut aider le royaume, et qu’on a une dirigeante qui demande beaucoup de ses troupes, c’est à dire les gus que je vais diriger dans les missions du jeu. Il faut dire que ce n’est pas ma faute si on manque d’originalité apparente, je n’avais pas des graphismes faits par un mec qui aurait la tremblote en voulant créer un style en Beavis & Butthead et Métal Hurlant ! Un résultat si étrange que je ne sais pas dire s’il faut saluer l’effort ou leur dire d’aller revoir leur copie.

Les ruines… Comme beaucoup de choses dans ce jeu !

Le tout avec des musiques « random sur 20 » comme dirait Redge, je suis gâté techniquement. Ce n’est pas comme si les animations venaient sauver le jeu qui, tel un avion sans ailes, nous plongent dans un certain désarroi. C’est bien dommage car on sent la volonté de proposer un peu de tactique avec des troupes à déplacer à bon escient pour utiliser leurs spécificités comme un chevalier costaud, un ranger à distance, etc. Mais cette volonté est écrasé par un gameplay que j’ai rarement vu aussi lourd. Dans la plupart des jeux du genre, je choisis directement une compétence via une touche dédiée ou bien je fais mon choix sur une barre de compétence et j’active d’une touche. Ici, je dois faire des combinaisons de deux touches pour la moindre compétence. On a vu plus instinctif surtout quand il arrive que l’action ne se déclenche pas du premier coup. On regarde si l’on a bien le bon nombre de points d’actions, si le jeu n’a pas bloqué et finalement, on réalise que votre commande n’a pas été prise en compte. Cela se résout au second essai, ce n’est pas systématique mais assez visible pour être dit.

Bagueu grao !

Il ne suffit pas de planter un décor et des gus en armure pour faire un bon jeu. Il ne suffit pas de mettre des missions à gogo et des troupes à bichonner. Il faut travailler les bases, encore et toujours et on peut dire qu’avec Stones Keeper, les pierres d’angle manquent pour faire tenir l’édifice.