Test de SYNESTHESIA – C’est bien blouge !

SYNESTHESIA, jeu Ratalaika et qui a été, comme l’avait dit Riggs : « un petit roman visuel pour ta pause déjeuner! ». Les roman visuel, ça peut être une pause déj’ mais ça peut aussi être votre « série/film du soir ». On lance, on découvre l’histoire, on influe dessus (on l’espère en tout cas) et on découvre l’une des fins. Est-ce que SYNESTHESIA a de quoi ravir notre pause déj ou notre soirée ? Aura t-on envie de découvrir les multiples fins ?

Je vais te surnommer couette couette !

Nous incarnons un jeune homme qui est synesthète, c’est à dire qu’il associe des formes à des couleurs (grosso modo, pour plus de détail, la page Wikipedia vulgarise bien cette particularité). Dans le jeu, notre héros verra donc des sortes de halo coloré près de certains objets clés et cela lui rappellera des trucs. Si dans l’idée, c’est intéressant, je vous arrête tout de suite en vous disant que l’idée est sous exploitée et que sa « meilleure utilisation » sera dans un décodage d’un code mais qui ne s’avèrera pas jojo et cela n’a rien à voir à mon manque de vision des couleurs car au final, en suivant les indications à la lettre et en revérifiant via une soluce, la faute était plutôt sur le jeu. Bref, il voit des couleurs sur des objets, des lettres, des trucs… et il intègre une école/institution où tout le monde est aussi beau que mystérieux. Naturellement, nous aurons un complot, des expériences et des choix à faire pour démêler tout ça et espérer sortir vivant et pourquoi pas en couple !

Je préfère encore jouer au Mastermind !

L’histoire est finalement assez classique mais on a envie d’aller au bout quand même. Je n’ai pas été plus tenté de recommencer l’aventure vu que le jeu cumule certains trucs qui ne m’ont pas toujours plu (en plus du mini jeu sur le code). Techniquement, pas de soucis particulier, un côté manga sympathique, des musiques qui vont bien, rien de spécial dans SYNESTHESIA sur ce plan là. C’est vraiment côté rythme où le jeu nous balade de zone en zone où l’on nous laisse « libre » mais en fait les zones sont souvent vides et il faut aller qu’à un seul endroit pour poursuivre l’aventure. De plus, les choix sont assez limités et peu nombreux. Et comme je l’ai dit, au final, le côté synesthésie est sous exploité. Il en devient une option souvent anecdotique et qui n’apporte pas de véritable plus à l’histoire.

C’est beau mais c’est tout !

Si le fond peut avoir de l’intérêt, il est sous exploité et on sent vite que le jeu perd ses couleurs assez vite pour devenir un roman visuel où l’on erre sans plus de conviction que cela.