Test de The Stone of Madness – Un jeu de folie !

Stone le monde est stone ! Voilà ce que j’ai eu en tête en commençant cet article ! Rien à voir véritablement avec The Stone of Madness puisque comme le dit Riggs, c’est « comme Commandos, mais là, il faut s’échapper d’un monastère! ». Ambiance Le Nom de la Rose en perspective croisé avec Prison Break ? Pour votre culture, The Stone of Madness désigne aussi la Pierre de folie, caillou que l’on pensait situé dans le crâne et étant la source des maux aux moyen-âge ! Il suffisait alors de pratiquer une petite trépanation des familles pour extraire la pierre. Et oui, on apprend des choses dans les jeux vidéo, on devient plus intelligent ! C’est là où je me dis que Théo devrait faire plus de tests chez nous ! Après cette mise en jambe, regardons The Stone of Madness !

Pas la lumière rouge !

Bienvenu dans un asile espagnole à la fin du 18ème siècle situé dans les Pyrénées dans un monastère jésuite. L’asile est aussi détenue par l’Inquisition ! Vous sentez la bonne ambiance des lieux ? Et je vous épargne la cantine car en contrôlant 5 perso différents, on va tâcher de se barrer pour aller rejoindre un lieu plus accueillant ! Mine de rien, 12h seront le minimum pour réussir et compter 30h si vous voulez vraiment tout connaître. L’atmosphère est bien rendu avec ses geôliers sans pitié, les détenus en PLS et les fantômes (et autres) qui ne manqueront pas de vous plonger dans une ambiance aux frontières du réel. En effet, une jauge de santé mental viendra vous mettre sur les dents. Tous nos héros ont une phobie qui les rend inapte à bien fonctionner ou même les faire sombrer complètement. Peur des fantômes, du feu, de l’obscurité… Chaque héros aura sa faiblesse mais aussi ses qualités : force, furtivité, petite taille pour l’infiltration…

Agrandir le cercle de ses héros !

Car The Stone of Madness, c’est un jeu « à la commando ». En tant réel, on donne nos ordres, on tâche de bouger nos héros d’un objectif à l’autre jusqu’à la victoire. Nos héros sont complémentaires donc un être vous manque et tout est foiré ! Le jeu répond plutôt bien mais en facile, l’IA sera parfois risible alors qu’en difficile, les gars ont fait un stage avec Jim Ellison dans les forêts amazoniennes ! Cela dit, on ne pourra pas renier le côté accessible ou le côté « challenge » selon le cas. Le mode normal portera bien son nom et la gestion de la santé mentale sera votre plus grand défi. Globalement, ça répond bien même si niveau interface, un peu plus instinctif serait un plus et il est dommage que certaines situations manquent un peu de créativité. Il n’y aura pas 1000 solutions comme dans certains jeux du genre même si The Stone of Madness est un jeu qui répond bien et qui fait le taf.

Soirée pyjama !

Surtout que visuellement, The Stone of Madness a un côté bande dessinée qui est agréable. Nous avons régulièrement des séquences dessinées pour faire avancer l’intrigue et nous garder motiver. Le doublage est efficace et la musique, bien que discrète fonctionne bien avec l’ambiance du jeu.

The Stone of Madness est un jeu qui fait le job. Une ambiance bien présente avec un soupçon d’angoisse. Le cadre du monastère/asile est parfait pour nous mettre sur le qui-vive et pour justifier le gameplay notamment avec nos héros complémentaires qui ont des phobies qu’il faudra gérer pour s’en sortir. Les amateurs de stratégie seront donc ravi de découvrir ce jeu dont le cadre changera des unités de guerriers, ninja ou autre commando.

Vlà les rétros !