Ce week-end avec mon amie j’ai joué à un excellent jeu de société d’enquête qui s’appelle Focus. Un concept super agréable où on doit donner des indices pour que notre partenaire trouve la bonne réponse. Bref, tout ça pour dire que j’adore les jeux d’enquêtes et de réflexion. Aujourd’hui, je vais vous parler de The True, qui est la suite directe de Laws of Machine. D’ailleurs, il est préférable d’avoir fait ce titre si vous désirez comprendre les subtilités cachées chez Robotec Lab.
The True est un jeu d’enquête à la troisième personne. Il est riche en aventure et en puzzles en tout genre. Malheureusement, si le génie derrière l’œuvre se fait ressentir, les graphismes quant à eux sont plutôt ratés. Ce n’est clairement pas le plus beau jeu de ma Xbox Series X. Néanmoins, et pour rendre à César ce qui appartient à cette salade, The True est créé par un seul homme : Badri Bebua. Je trouve ça fascinant qu’une seule tête puisse concevoir et créer un univers de A à Z tout seul. Bon, l’aventure n’était pas exempte de bug, mais c’est pardonnable.
Comme je le souligne dans l’introduction, The True est la suite de Laws of Machine. D’ailleurs, je n’avais pas fait ce jeu à l’époque, et ça m’a surpris d’être plongé directement dans l’histoire tel un cheveu sur la soupe. Ainsi, on incarne la jeune Sarah qui souffre d’amnésie et qui est prisonnière de Robotec Lab. Elle ère seule dans le laboratoire où elle peut se promener à sa guise. Drôle de prison, n’est-ce pas ?
L’aventure suscite une quête de réponses à des questions que nous n’avons pas. J’ai trouvé ça particulièrement frustrant. Cependant, une fois l’introduction terminée, vous gagnerez une sorte de pistolet digne de Portal, mais avec la maniabilité en moins et la téléportation en moins également. Cependant, votre nouvelle arme acquise sera en mesure de vous aider car des créatures viendront vous enquiquiner.
Outre les combats ennuyeux et difficiles (pour vous dire, dans Tomb Raider I sur PlayStation 1, sans joystick, les combats sont plus faciles.) j’ai trouvé l’histoire incompréhensible. Le tout n’étant pas du tout aidé par la traduction qui laisse à désirer.
Malgré tous ces défauts, j’ai trouvé un léger charme à ce titre, serait-ce grâce à la somptueuse scène de Sarah sous la douche en début d’introduction ? Non, c’est sûrement autre chose. Néanmoins, l’aventure vous prendra moins de dix heures de votre vie, et ce n’est pas plus mal.