Test de There’s a Gun in the Office – Prison Break dans un appartement

There’s a Gun in the Office, c’est un peu comme une version extrême de « cache-cache » où la seule issue, c’est de mettre la main sur une arme planquée quelque part dans l’appartement. Le jeu vous met dans la peau d’un prisonnier qui doit s’échapper en cinq jours, mais avec une contrainte majeure : chaque soir, vos ravisseurs reviennent, et tout doit être remis en place comme si de rien n’était. Un faux pas, et c’est retour à la case départ… ou pire.

Dès les premières minutes, on pourrait croire à un simple walking simulator, mais la tension monte vite. Fouiller l’appart’ à la recherche d’indices et de clés, ça va, mais devoir tout replacer avant le retour des kidnappeurs, c’est une autre paire de manches. Oublier de refermer une porte ou de remettre une lumière comme elle était peut être fatal. Résultat : on joue avec le chrono en permanence, et chaque exploration devient une mission d’infiltration sous stéroïdes.

Le gameplay repose donc sur la mémoire et la méthodologie. On commence petit : récupérer la clé de la cuisine, trouver de quoi manger, puis celle de la salle de bain, et ainsi de suite. Chaque nouvelle pièce débloquée nous rapproche du bureau, où l’objectif ultime nous attend : l’arme qui nous permettra de mettre fin à cet enfer. On se retrouve vite à répéter des schémas, ce qui peut rendre l’expérience un poil mécanique, mais l’adrénaline compense largement.

Techniquement, c’est du minimaliste efficace. L’appartement est sobre mais correct visuellement, sans fioritures inutiles. Pas d’animations folles, juste des portes et placards qui s’ouvrent et se ferment, mais franchement, l’essentiel est ailleurs : la gestion du stress et la précision de nos actions. La bande-son joue aussi son rôle avec quelques bruitages bien placés : un téléphone qui sonne ou un bruit suspect dans l’ascenseur, et c’est la panique assurée.

Le seul vrai défaut, c’est la maniabilité parfois un peu rigide. Avec une souris, ce serait probablement plus précis, notamment quand il faut rapidement interagir avec les objets. Mais ce n’est pas non plus un problème, ça reste jouable sans trop de frustration.

En termes de durée de vie, comptez une petite heure pour en voir le bout, ce qui est parfait pour ce type de concept. Ça ne révolutionne pas le genre, mais le jeu remplit très bien son contrat : offrir une dose de stress et de réflexion sur un format court. Bref, un bon petit casse-tête sous pression qui fera le job le temps d’une soirée.