Thief Simulator 2 De petit cambrioleur à Arsène Lupin dans une aventure à l'ambiance Hitman du vol vous intéresse ? Alors c'est Thief Simulator 2.
Lorsque le chef du gang XboxOrNot m'a confié une cagoule, j'ai pris peur. Il m'a ensuite rassuré en me disant que c'était simplement pour tester le deuxième épisode de Thief Simulator. J'ai alors accepté sans trop savoir à quoi m'attendre.
Dès le début, on plonge directement dans le sombre univers du cambriolage. On casse les fenêtres pour pénétrer dans les petites maisons, puis on veut vite s’accaparer les objets qui se cachent dans les villas. Cependant, les gens sont trop bien équipés : volets électriques, portes connectées, alarmes sur les fenêtres... Il faudra bien observer les habitants pour vous faufiler derrière eux et les voler.
Un fil rouge est omniprésent : celui de l'histoire principale. En gros, vous êtes un petit voleur qui a volé la mauvaise personne, et vous lui devez 500 000 $. Pour vous rembourser, il faudra donc faire quelques travaux pour le cher Lombardi. Au cours de votre périple, vous rencontrerez un associé aussi bavard que vous (votre personnage ne parle pas).
Dans ces différents quartiers, il en existe deux actuellement, chacun comprenant une dizaine de maisons. Vous devrez tout revendre au Pawn Shop du coin pour vous faire du blé. Cependant, tout n'est pas rose. D'une part, la courbe de progression est bizarrement foutue, ce qui donne l'impression de passer de novice à trop équipé trop rapidement. Il y a certains gadgets que j'ai débloqués et que j'ai à peine pris le temps d'utiliser. Ensuite, il y a énormément de tutoriels, mais aucun n'explique certaines bases comme le fait qu'il existe deux arbres de compétences, et que beaucoup ignorent le second. Je l'ai découvert par hasard après 10 heures de jeu.
Outre ces aspects pas glorieux, avec ses graphismes passables, j'ai adoré tout dévaliser sur mon passage. Je suis un maître voleur maintenant, et plus personne ne me fait peur. J'use de stratagèmes incroyables, et je peux même démonter les voitures. Bon, en soi, rien de nouveau par rapport au premier volet, si ce n'est qu'enfin, se faire arrêter par la police sert à quelque chose. En effet, si vous vous faites attraper, ce sera direction la taule ! De là, soit vous payez votre caution, soit vous crochetez la porte... Aussi simple que ça.
Pour pirater, crocheter, voler, il y aura énormément de mini-jeux. Si au début c'est agréable, marrant, très vite ça devient barbant de devoir jouer avec ce fichu stéthoscope pour ouvrir certains coffres. C'est là que notre cheat code de partenaire entre en jeu. Ce dernier peut recevoir des ordres et ouvrir tout en un clin d'œil. Personnellement, je m'en servais pour qu'il vole à ma place les lourds tableaux et les grandes télévisions à ramener dans le coffre de mon magnifique pick-up.
Pour les joueurs les plus ardus, vous aurez même droit à un mode hardcore et un mode survie. Le mode survie fait qu'à chaque fois que la police vous attrape, vous perdez tout votre butin, et vous devrez gérer la soif, la faim, et le repos. Trois éléments qui sont plutôt marrants à gérer pour se la jouer role play.
Rien de révolutionnaire pour Thief Simulator 2, mais il a un je-ne-sais-quoi de "reviens-y". J'ai beaucoup aimé me balader dans les rues, semer le chaos et partir dans ma petite planque. En revanche, je n'ai pas aimé certains mini-jeux qui sont bien trop présents et pénibles à faire à la manette.