Test de UNDER DEFEAT – Supercopter !

Lorsque UNDER DEFEAT est arrivé à la rédaction, je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu’il avait trop joué aux Lego toute la nuit, Riggs ne savait plus si c’est Redge ou moi qui devait faire ce jeu. Peut-être qu’il imaginait Redge avec un set up de fou avec une sorte de siège qui tourne dans tous les sens ou que c’est parce que c’était un jeu Dreamcast de 2006 ou qu’avec sa chevelure au vent, il voyait bien Redge en Looping de l’Agence Tout Risques puisque UNDER DEFEAT est un « petit shooter à l’ancienne en vue de haut » (dixit Riggs) mais avec un Hélico ! Il faut dire que depuis Left 4 Dead (entre autres), ma réputation avec les hélico bât son plein ! Raison de plus pour que l’air de rien, en loucedé, je m’installe aux commandes de ce jeu et que je fasse le test pendant que Riggs a le dos tourné ! T’inquiète chef, je te couvre !

Bonjour, je suis le livreur !

Et c’est rien de le dire, UNDER DEFEAT nous met dans la peau d’une jeune et belle pilote d’hélico qui va devoir occire quasiment toute l’armée ennemie à elle toute seule dans ce monde parallèle reproduisant une autre version de la Seconde Guerre Mondiale. Quasiment car à la différence de certains titres, on voit des troupes vous accompagner par endroit, le quartier général vous parle autrement que pour vous dire : « vas là-bas toute seule avec ton hélico et un paquet de chips, pendant qu’on glande » ! Une ambiance guerrière soutenue et le jeu sait comment nous garder motiver avec ses mini séquences, ses petits dialogues et son ambiance.

La croisière s’amuse moyen !

Visuellement, cela suit bien, j’ai un jeu avec de la 3D honnête et des effets de profondeur bien foutu et cela change des sempiternelles shoot’em up en 2D plein de pixels que je teste la plupart du temps. Les design des véhicules alliés ou ennemis sont sobres mais efficace, on tâche de garder une base connue mais un peu plus futuriste et massif. Cela contribue à l’atmosphère du jeu comme certains jeux comme 1941 a pu le faire en son temps. Les musiques sont à l’avenant, avec le fameux « jazz fusion » de Shinji Hosoe et elles portent bien l’action et ça le fait. Le seul bémol technique que j’ai, ce sont les freezes à divers endroits lorsque l’action a été trop relevée. J’ai même eu des scintillements mais le jeu a tenu le coup.

Le hangar de la Japan Expo en mode cosplay géant ?

Côté gameplay, comme on a un hélico, UNDER DEFEAT a mis un twist dans son gameplay pour le différencier des autres. Ainsi, on peut orienter son hélico vers la gauche ou la droite puis lorsque l’on tire, cela garde l’inclinaison pour pouvoir tirer un peu de biais. Cela peut surprendre un peu au début mais le système fonctionne bien. De même, si l’on ne tire pas, une jauge se remplit et lorsque l’on tire à nouveau, un drone vient en soutient pendant quelques secondes. Pratique pour faire du dégât ou pour esquiver tout en faisant du dégât sans trop craindre pour sa vie. Plus classiquement, les bombes sont là pour effacer les tirs ennemis et faire le ménage façon tapis de bombe et en facile, vous aurez d’ailleurs un plus grand nombre de bombe à utiliser pour sauver vos miches. UNDER DEFEAT est donc très sympathique à jouer mais comme je l’ai évoqué, des freezes vont venir parfois ternir l’expérience ainsi que certaines hitbox parfois discutables mais comme nous n’avons pas la VAR sur ce jeu, il faudra se venger à coup de bombe.

UNDER DEFEAT est donc un sympathique shoot’em up bien que quelques soucis techniques viennent parfois égratigner le métal de votre hélico. Mais le plaisir est là et cela compensera ses moments qui ne sont pas nombreux et qui sont ainsi éclipsé par l’impression générale du jeu.

Replay de notre Gamepay Découverte d’Under Defeat sur Xbox Series X