Alors ? Vous aimez mon titre ? Normal, c’est Riggs qui m’en a fait cadeau : »un jeu avec des méchas, c’est forcément mécha bien? ». Bon est-ce que j’ai juste un bon titre ou est-ce que j’ai aussi un bon jeu ?
Le futur, le chaos, des machines annihilant tout et vous, fidèle mecha sans pilote et après la cinématique, sans rien. En vous traînant, vous rencontrez une IA qui veut aussi bouter les méchants et qui va vous permettre de vous améliorer à chaque essai.
Et oui, le scénario introduit un bon petit prétexte pour le côté roguelike. On va donc recommencer encore et encore en tâchant d’aller plus loin et de récolter assez de ressources pour faire mieux.
Mine de rien, ça le fait car le jeu distille ce qu’il faut d’information et de scénario pour nous permettre d’avancer et de tenter notre chance.
Techniquement, Uragun n’est pas vilain même si nous ne croulons pas sous la variété des ennemis et des décors. Mais l’ensemble est agréable et ça explose de partout.
Et c’est grâce à un gameplay punchy. En vue de haut et en twin stick shooter, on a, de base, une gatling et un lance-roquette avec des munitions à gogo. On a un délai de recharge pour les roquettes mais ça va, rien de méchant. Ensuite, dans nos runs, nous ferons des choix de bonus et compétences pour ajouter du fun. Une traînée de flammes lors d’une esquive, une explosion en cas de rush ennemi…
Ainsi Uragun propose du fun accessible qui défoule bien après une dure journée. Certes, rien d’inoubliable mais on passe un bon moment avec ce jeu qui permet de faire tourner la gatling à gogo !