Test de Vampire Hunters – Le FPS old school sans gain

Plonger dans Vampire Hunters, c’est se retrouver face à une tension immédiate. Loin de vous laisser observer calmement les hordes de créatures surnaturelles, la perspective en première personne vous immerge dans une mêlée où le danger est omniprésent, surgissant de tous côtés. On ne réfléchit pas longtemps : chaque instant est une course pour survivre, collecter des ressources et devenir plus puissant. Ce mélange entre le chaos contrôlé d’un Survivors-like et la précision exigeante d’un Doom-like crée une expérience électrique, bien que parfois désordonnée.

Graphiquement, c’est magnifique, non ?!

Le cœur du jeu, c’est cette montée en puissance. Les armes s’accumulent, une par une, transformant peu à peu le chasseur en une véritable machine à destruction massive. Le feeling est grisant, avec des projectiles fusant dans toutes les directions, des explosions à l’écran et un sentiment croissant de puissance. Mais ce plaisir viscéral est entaché par des visuels qui peinent à soutenir l’intensité du gameplay. Le style rétro a son charme, mais la simplicité des textures et des modèles rend certains affrontements confus, où l’œil se perd dans le tumulte.

Ca tire de PARTOUT !

Chaque combat vous pousse à ajuster votre stratégie en temps réel. Les ennemis arrivent en vagues, et l’imprévisibilité des bonus ou des armes obtenus force à expérimenter. C’est dans cette spontanéité que le jeu trouve sa force : les runs ne se ressemblent pas, et chaque tentative devient une nouvelle opportunité de tester des combinaisons destructrices. Pourtant, la répétitivité finit par s’installer. Sans objectifs narratifs solides ou mécaniques diversifiées, la chasse manque parfois de substance pour vraiment marquer sur le long terme.

Les vampires sont sang pour sang carnivore ?

Au final, jouer à ce jeu te fera subir un sentiment partagé : l’adrénaline monte, mais elle redescend aussi vite. La sensation de puissance est réelle, mais éphémère. On y revient pour ce frisson primaire, pour voir jusqu’où on peut aller. Mais les lacunes visuelles et le manque de finesse technique brident une expérience qui aurait pu être encore plus marquante.