Phénomène atypique de 2022 coté indé, Vampire Survivors a marqué de son empreinte le monde vidéoludique. Au point de créer un genre, le Survivors-like. Ce que l’on regardait du coin de l’œil en disant : “je ne lui donne pas 3 semaines avant que les avocats de Konami lui tombent dessus !” a fait son petit bonhomme de chemin. L’adoubement de Konami est venu dans un premier temps par le précèdent DLC orienté sur Contra / Probotector puis par celui-ci : Ode to Castlevania. On peut dire que la boucle est bouclée.
Si dès les premières secondes, on a les frissons de plaisir auditif de retrouver le thème musical de Castlevania, on est en droit de se demander si ce DLC vaut le coup et c’est un grand OUI. La carte est la plus grande du jeu Vampire Survivors. Vous commencez à l’extérieur du château et allez vous bassiner des milliers de monstres jusqu’à arriver à la salle du trône de Dracula. L’avantage de la salle du trône de Dracula, par rapport à celle de Shinzay c’est que le Air-Wick n’est pas obligatoire pour rentrer.
Plus de 20 nouveaux personnages, des armes à foison surtout composés de fouet, je me sens limite dans un donjon BDSM mais c’est génial. Des références à l’univers Castlevania transpirent par chaque pore de ce DLC. La bibliothèque, le pont-levis et notamment les innombrables boss. Jamais dans un DLC de Vampire Survivors, vous n’aurez vu autant de boss et vous aurez la soif, pas de sang, d’avancer dans le château pour découvrir ce que vous à réserver ce petit DLC mitonné avec soin.
Une pléiade de succès in game vous occupera de longues heures afin de débloquer tout l’éventail des ajouts. Même si on peut lui reprocher l’absence d’une aventure dans la section dédiée, cette carte supplémentaire est un achat obligatoire pour tout possesseur de Vampire Survivors ou de celui qui s’y adonne régulièrement via le Game Pass.
Vampire Survivors est une drogue ! Tous ceux qui y ont gouté, y ont succombé et ce DLC, vous surprendra dans le bon sens, l’ajout de passage 2D style plateformer, va vous estomaquer. Peut-être le DLC de l’année et comme disait la publicité : il n’y a que l’ail qui m’aille !