Test de Vampire: The Masquerade – Reckoning of New York – Un jeu qui a du mordant ?

Les jeux vidéo autour de Vampire: The Masquerade tombent régulièrement et on a une qualité globale qui fait zizir. On a eu quelques épisodes à New York (comme ici ou ) et on peut dire qu’on commence à bien capter l’esprit de la série et de la ville. Dans cet épisode, on reste sur du jeu narratif avec des choix à faire. On devra donc attendre Bloodlines 2 pour le jeu de rôle façon FPS où l’on pourra créer son vampire !

Il prend une pose de Boyz2Men !

Mais ne nous laissons pas abattre et entrons dans le vif du sujet. Nous incarnons Kali, une vampire qui doit retrouver son maître porté disparu. Une enquête en eaux troubles car tout de suite, on sent qu’il y a embrouille et je ne dis pas ça parce que la « police » des vampires vient vous serrer dès le début ou presque. En effet, au début du jeu, on choisit quelques capacités qui vont définir notre perso comme parler aux animaux, devenir invisible ou quelques formes d’intimidation bien senties ! Des choix minimes mais qui vont ouvrir le chant des possibles tout au long de l’histoire. Certes, j’aurais aimé plus de choix mais nous aurons l’avantage d’avoir la possibilité de rejouer selon un autre protagoniste si vous finissez le jeu.

Kali n’est pas caline !

Une carotte intéressante et qui va ravir les amateurs d’intrigues ET les amateurs de la licence. Ainsi 5 à 6h seront nécessaires de base et ajoutez 3 à 4h pour la seconde histoire pour avoir vu ce qu’il y avait à voir. Un résultat plutôt satisfaisant pour un jeu narratif surtout que même si les choix sont minimes, on a l’impression d’avoir notre mot à dire même si parfois c’est assez illusoire. J’ai tenté d’échapper à certains passages mais le scénario ne le permettait pas.

Robert Pattinson en moins pâle et shiny !

Mais avec la gestion de la « soif », les choix de zones à explorer et le charisme de la licence, on se laisse guider et on profite de la balade. Surtout que Vampire: The Masquerade – Reckoning of New York nous donne des visuels brossés bien classes. Cela donne un sentiment de continuité si vous avez joué aux autres jeux. Et cela a de la gueule si vous découvrez la licence (de plus, un petit glossaire vient à votre secours si vous ignorez le sens de certains termes spécifiques).

En résumé, un bon épisode qui se laisse savourer comme un bon vin ou plutôt comme un bon sang frais tout juste sorti de la jugulaire !