Test de War Robots: Frontiers – Fabrique moi un robot !

War Robots: Frontiers de MY.GAMES, un jeu que je teste en bonux et c’est même le chef qui le dit : « … tiens en bonus… tu peux faire ça, mais rien d’obligé, c’est seulement si tu as envie de taper du robot géant… tu fais, tant mieux, tu fais pas, pas de soucis ». Et bien vous savez quoi ? J’ai eu envie de taper du robot géant ! Le fan de Gundam qui sommeille en moi avait envie de jouer ! Le foufou de Titanfall, le roi des Mechwarriors… Bon, j’aime bien même si je ne suis pas toujours le meilleur pilote sauf peut-être sur Gundam Warriors mais c’est un musou, c’est la famille.

Je suis un vrai sniper !

Ici, nous sommes sur un Free To Play où l’on va se mettre sur la tête comme dans un jeu de tir classique comme Call of Duty ou un World of Tanks puisque l’on parle de grosse machine et de F2P. Mais au lieu d’être un clampin en uniforme ou dans une boite de conserve, vous êtes un clampin en uniforme DANS un robot géant qui a des grosses sulfateuses, des lances missiles ou des lances flammes ! On retrouvera donc les modes deathmatch, prises de positions et autres. Donc du classique pour les modes de jeu. Mais ici, on aura du choix de mecha car outre les mechas de base qui arrive préconstruit, vous pourrez vous faire le robot de vos rêves ou presque car bon… Au début, vous avez des pièces de base mais petit à petit, vous aurez davantage d’options.

Quand on arrive en ville !

Les packs de départ permettent de survivre et je n’ai pas souffert de ne pas full option comme d’autres. Certes, mon « tuning » de mecha était limité mais sur le champ de bataille, ça allait. Pour faire simple, au moment du lancement, j’ai 18 modèles uniques. Mais je peux les démonter, je peux ajouter ou enlever des pièces dans les limites du jeu et des pièces mais voilà, sur le papier, War Robots: Frontiers se targue de 5 millions de possibilités. On ne va pas se mentir, on retrouvera souvent les mêmes archétypes mais on trouvera à coup-sûr son bonheur dans les options proposées. Du sniper pour Redge, du gros bourrin pour Riggs, de la protection pour moi… Bref, c’est un programme alléchant. Surtout qu’en combat, on embarque un lot de 5 mechas avec soit histoire de changer de machine quand un soucis pointe le bout de son nez. Une idée sympa qui permet de varier les parties et les stratégies.

Je sème du plomb !

Il faut dire que la cinématique donnait le ton avec notre estropié qui se laisse convaincre de devenir pilote pour l’argent, une belle prothèse et la gloire. Et la cinématique donne le ton sur l’ambiance graphique et les graphismes. Ils sont plutôt léchés et pour un F2P, c’est une bonne surprise avec des environnements agréables, des détails sur ces derniers et sur nos mechas. C’est plutôt cool même si, en match, on aurait voulu davantage d’ambiance avec les bruitages ou la musique, mais…

Vas-y Riggs, je te couvre !

… Ce n’est pas entièrement la faute aux sons. C’est la faute de la jouabilité. War Robots: Frontiers nous fait bien ressentir le poids de nos bêtes mais peut-être un peu trop. Je sais que ça pèse un âne mort ce genre de truc mais là… Même avec les boosters à fond, j’ai l’impression d’être bloqué en seconde. J’ai dû faire une pointe à 60 à l’heure à un moment. Après… Si mes canons suivent, ça va… Mais ce n’est pas vraiment le cas… Au final, l’impression de puissance est là tant que l’on tire pas. Après, ça manque de peps et de vitesse. Si vous jouez tard, prenez un café car certains duels vont sembler longs. De plus, si la cinématique et le tuto vantaient des dégâts de zone qui changerait la donne, ce n’est pas le cas. Même en ciblant les jambes uniquement, l’adversaire va juste exploser au lieu d’être cloué au sol pour défendre sa peau. De même, lorsque l’on peut invoquer son « ultime », le Titan, cela manque de panache et on est juste plus gros, certes plus fort mais plus mou.

Sympa la maison !

War Robots: Frontiers propose naturellement un système de pass et de saison pour ajouter des pilotes, des mechas et tout le toutim. Je ne sais pas si le jeu aura l’engouement escompté à cause du rythme des combats et de la lenteur à débloquer certains éléments. Mais les amateurs de robots et de personnalisation sauront, je l’espère, y trouver leur compte même si je crains qu’ils soient peu nombreux à se lancer et à tenir sur ce jeu.