Warhammer 40,000: Space Marine 2 est dans la place et de base, j’ai envie de dire que Focus Entertainment a fait un heureux. Depuis 2011, j’attends la suite de Warhammer 40,000: Space Marine, un jeu que j’avais adoré et où j’avais même passé du temps dans le PVP alors que ce n’est pas toujours ma grande priorité (pas toujours car si vous nous suivez, vous savez que je joue à Fortnite). Le mode histoire était prenant et ce côté « Gears of Wars façon Warhammer » était intense. Même mon frère, qui n’est pas Warhammer pour un sou, a joué au jeu et a aimé ! L’attente a été longue et j’espère qu’elle est récompensée !
Côté histoire, on retrouve donc Titus ! Notre Space Marine appartenant au groupe des Ultramarines (ce n’est pas un groupe de fans de foot) avait sauvé tout le monde mais une « petite » accusation d’hérésie l’a placé en détention. Depuis lors, je me demandais bien ce qu’il allait devenir : un Space Marine avec des pouvoirs ? Un gars qui se les gèle en zonzon ? En fait, Titus, après avoir été innocenté (et torturé allègrement) cherche la rédemption dans la Deathwatch. L’occasion de périr au combat avec honneur vient à vous dès le prologue mais Titus ne va pas disparaître dès l’intro tel Steven Seagal dans Ultime Décision. Il devient un Primaris gagnant plus de force, de vitesse, de tout… Et un bon paquet de cicatrices qui fait passer le monstre de Frankenstein pour un mec à la peau lisse. Bref, Titus a du taf et ce que l’on va prendre plaisir à suivre dans la campagne du jeu.
Un gros paquet de balls vient avec ce mode, les Space Marines ne sont pas là pour faire un concours de poésie et c’est ce que l’on aime chez eux. C’est un jeu plein de testostérones et c’est un plaisir comme je peux en avoir en jouant à Gears. Certes, l’histoire en elle-même est courte mais c’est le principe dans ce genre de jeu. Ainsi, après 8/10 heures de jeu, vous aurez vu une histoire pleine de tripes dans tous les sens du terme. Mais ce n’est pas tout car il reste le multi pour vous faire zizir !
En effet, Warhammer 40,000: Space Marine 2 a un mode PVE qui est intégré à l’histoire pour certaines missions. D’autres missions viendront dans le plan de Focus mais pour le moment, nous avons déjà 6 missions qui demandent de la coopération (mais on peut les faire avec des bots si vous voulez) et qui est exactement ce que l’on veut dans un jeu avec des Space Marines ! Jouer avec les potos ! Riggs, en voyant le jeu, a eu envie d’enfiler une armure malgré sa crainte que j’essaie de l’abandonner pour me sauver en hélico. Pour le multi, 6 classes de Space Marines pour se faire plaisir. On retrouve l’équivalent des 3 classes du premier jeu : l’assaut pour sauter en jetpack et tomber sur la gueule des ennemis, le Tactical sera un soldat plutôt de base avec un scanner pour marquer les ennemis et ainsi faire plus de dégâts. Ma classe préférée du premier est de retour : le « Heavy » avec son gros canon et son armure pour balancer la sauce à distance. Plus subtil de loin, le sniper est dans la place et pour les amateurs du combat rapproché, le Bulwark est là avec son bouclier.
Les classes sont sympas dans l’absolu et chacune aura son petit plaisir mine de rien, j’aurais aimé plus de personnalisation pour la tête de mon Space Marine avec choix de barbes et tout mais on retrouve un système de personnalisation d’armure via diverses récompenses et succès. Il faut donc jouer pour mériter sa personnalisation mais rassurez vous, rien qu’avec une mission, j’ai eu de quoi me sentir content avec des options sympas pour vraiment me lancer. Le PVP est également de la partie mais j’avoue que comme je préfère le PVE, j’ai privilégié cette partie et que la partie PVP est somme toute classique mais où on peut se faire plaisir.
Et c’est ça qu’il faut retenir de Warhammer 40,000: Space Marine 2, le plaisir. Que ce soit dans le solo, le PVE ou le PVP, on est content de retrouver l’univers 40K. Ainsi, cela atténue certains points plus discutable venant de la technique ou du gameplay.
En effet, si les voix sont cools, j’aurais aimé plus de musiques à la 40K comme on peut en trouver par exemple dans Darktide. De même, si les graphismes sont pas mal, on attend davantage d’un jeu aux environnements si déterminés par des couloirs, arènes et murs invisibles. C’est cool mais ça pourrait aller plus loin. Pour le gameplay, on est un Space Marine donc on ne se planque pas comme un Gears, on aura donc du gunfight viril où l’on avance comme un béhémoth et son flingue pour aller trancher au corps à corps dans de la baston musclée. Mais on voudrait davantage sentir la puissance des armes et leur précision laisse un peu à désirer mine de rien. De même, les combats au corps à corps sont sympas dans l’idée mais la réalisation est souvent brouillonne, confuse avec des timings parfois bizarres. On parvient à se défouler, à apprécier mais il faut avouer que ce n’est pas toujours nickel nickel. L’avantage est que cela favorisera le jeu en équipe pour pallier à cela et défendre l’Empereur ! Après, il faut jouer aux premières missions pour tout débloquer du multi (en tout cas, à l’heure où j’écris) mais c’est un bon moyen d’être emporter dans l’univers du jeu (on se console vite quand on est un fan de 40K).
J’ai pu me lancer dans l’édition Ultra donc cela donne un accès en avance, des cosmétiques cools pour briller en multi et l’accès à un DLC pour plus de personnalisation et de contenu ainsi que le Season Pass comme on en trouve si souvent dans les jeux de nos jours. Une édition plutôt sympa donc qui a ravi le fan que je suis. Surtout que si la feuille de route suit son cours, d’autres missions PVE vont débarquer pour mon plus grand plaisir.
Warhammer 40,000: Space Marine 2 est pour moi un plaisir coupable. Comme son aîné, je sais que ce n’est pas nickel aux encolures mais j’aime y jouer. J’espère bien embarquer la rédaction avec moi (comme sur Dartide, hein les gars). Bon, ce n’est pas tout ça mais j’ai un Empereur à servir !