Sanuk Games nous propose Whacking Hell! un jeu qui au titre évocateur mais qui nous fait lever un sourcil (comme The Rock) à la rédaction. En effet, en voyant le jeu arrivé, Riggs s’est écrié : »Un petit shooter en vue de dessus… bon on dirait un jeu flash mais je peux me tromper ». J’espère bien qu’il va se tromper car c’est moi qui m’y colle ! Remarquez, si cela peut me faire avoir un plateau de sushis en dédommagement…
Il ne vous faudra que 30 secondes pour comprendre que ce jeu a un principe simple : être un jeu à la Vampire Survivors (ici pour le dernier DLC testé à date). On choisi notre personnage parmi 1 disponible au début du jeu mais 5 seront là au final, on choisi son arme (pareil, au début, pas le choix) et on déboule dans un cimetière rempli de monstres en tout genre. Le but sera de les occire et survivre le temps imparti. En butant des monstres, on gagne de l’XP et de l’or. Si l’XP permet de renforcer ou de débloquer des compétences actives ou passives comme des jets d’acide, de laisser des traces de feu (sans aller manger mexicain), ou encore de balancer des lames partout pour ne citer que celles là. L’or va permettre de renforcer notre personnage et de débloquer des bâtiments pour renforcer nos personnages, armes et débloquer plein de trucs.
Un principe simple mais efficace dans l’absolu sauf que Whacking Hell! est quand même un gros radin vu la somme demandée pour le moindre truc. Surtout que cela fait un peu cache misère quand on voit le peu de personnages et d’armes de bases disponibles. Car je peux comprendre que l’on ait peu de contenu mais le rendre difficilement accessible, cela peut être frustrant à moins…
D’avoir un gameplay en béton armé, en Toniglandyl, pour nous garder sur la brêche à l’instar de Vampire Survivors. Ici, cela manque un peu d’impact et surtout, les hitbox sont un peu pétées. Sur les ennemis, admettons mais sur notre perso, c’est plus rude car à plus d’un titre, vous serez certains d’éviter des dégâts mais en fait, vous allez moucher rouge. Un aspect trompeur que rien dans le jeu ne vient nous faire oublier. Pas même cette option pour booster notre personnage pendant quelques instants quand la jauge est pleine. Pourquoi cela me direz-vous ? Tout simplement car cela manque un peu de panache.
En effet, Whacking Hell! n’a pas une technique de dingue. Le côté tout plat des visuels et les animations à la serpe ne lui font pas échapper le côté « jeu flash » décrit par Riggs dans l’introduction de cet article. Cela manque de relief, de personnalité. Là où le maître, Vampire Survivors, excelle avec son style en pixels et ses clins d’oeil aux classiques, Whacking Hell! ressemble à un plat sans assaisonnement. Cela se traduit même dans les musiques qui sont très transparentes au final.
Il n’empêche que Whacking Hell! est jouable, que l’on peut y passer du temps si l’on adhère à son style mais n’attendez pas une claque. Cela se joue, c’est déjà ça…