Witch of the Meta Loop devrait donner le sourire vu que le studio se nomme Happy Player. Mais si le nom suffisait, ça se saurait ! Quand j’entends Jingoro, j’imagine Jin Kazama avec 4 bras comme Goro ! Et pourtant, il ressemble plus à Kuma qui a emprunté le kimono de Kano ! Alors quid de Witch of the Meta Loop ? As t’on vraiment une sorcière, qu’est-ce que la Meta Loop ? Est-ce que ça se mange ?
Nous voilà au coeur d’un bug informatique quasi magique qui fait que la sorcière que l’on incarne, si elle foire sa mission de sauver le monde des méchants, elle peut revenir à la vie en réapparaissant au cœur de la ville. Si cette fonction existait sur FC25, notre équipe serait championne (et ce n’est pas faute de bien jouer mon rôle de gardien). Une recette roguelike bien connue et comme tout bon jeu du genre, il faut se coltiner des boss avec des patterns et des barres de vie de fou. Si l’idée est sympa et que Witch of the Meta Loop aime casser le quatrième mur, on sent que le jeu n’a pas de murs porteurs plus incroyables que cela.
En effet, malgré un second degré plaisant, Witch of the Meta Loop propose une 2D lointaine au pixel grossier. On a du paysage, on a de l’ennemi à l’écran mais le rendu n’est pas plus dingue que ça. De plus, le level design est assez décousue et on dirait presque que les développeurs ont généré les niveaux en mode aléatoire bourré et du coup, des niveaux plutôt confus.
Ce n’est pas comme si la jouabilité m’avait ébloui également. Notre sorcière a un saut très flottant, le genre de saut qui rend fou quand il faut être précis, le genre de flottement qui rend Lebron fou de jalousie. Surtout qu’au départ, notre portée d’arme est toute petite et niveau sort, on est aux abonnés absents. Il faudra donc une bonne dose d’échec et de patience pour pouvoir avoir une vague sensation de puissance. Surtout si comme moi, vous esquivez les ennemis pour vous concentrer sur la zone du boss. Là encore, pas une grosse inspiration et malgré un jeu globalement présentable, Witch of the Meta Loop cumule les fautes ici et là qui, au final, nous fera oublier le jeu encore plus vite que pour dire Avracadavra !
