Godsvivors, développé par Titan Studios, fusionne le gameplay addictif de Vampire Survivors avec une des idées mythologiques inspirées de Hades. Ce mélange explosif de roguelike et de bullet hell met en scène les dieux de l’Olympe dans une lutte contre les hordes démoniaques de l’Enfer, offrant une expérience intense, mais qui pourrait ne pas convenir à tout le monde. En effet, si vous pensez qu’ils ont pris le meilleur des deux softs, je vous arrête tout de suite. En effet, Godsvivor reprend généreusement les graphismes limités de Vampire Survivors. Le gameplay nerveux d’Hadès n’est quant à lui pas du tout présent.
Le jeu vous propose de choisir parmi sept dieux grecs, chacun avec des capacités uniques et des styles de jeu variés. Que ce soit Zeus, Ares ou Hephaïstos, chaque personnage apporte une dimension stratégique et un gameplay distinct, ce qui renforce l’intérêt des premières parties. L’objectif est simple : survivre pendant 15 minutes à des vagues incessantes d’ennemis avant d’affronter des boss emblématiques comme Charon, Thanatos ou Hades lui-même. D’ailleurs, le dernier personnage débloqué est un véritable Dieu !
Les combats, nerveux et effrénés, sont au cœur de l’expérience. Vous accumulez des armes et des pouvoirs divins pour affronter les hordes, créant des combos explosifs. Cependant, cette action frénétique peut devenir chaotique, rendant parfois difficile la lisibilité des combats, surtout dans les moments les plus intenses.
Visuellement, Godsvivors adopte un pixel art simple mais efficace, rappelant les classiques du genre. Bien que fonctionnels, les graphismes ne révolutionnent pas l’esthétique des roguelikes. La bande-son, en revanche, accompagne parfaitement l’action avec des thèmes épiques qui renforcent l’ambiance mythologique. Néanmoins, le bestiaire est vraiment petit. J’ai dû croiser une dizaine de monstres différents en comprenant les trois boss.
La difficulté est au rendez-vous : chaque partie exige des réflexes aiguisés et une stratégie bien pensée, notamment dans le choix des améliorations et des armes. Cette exigence plaira aux amateurs de roguelike, mais pourrait décourager les nouveaux venus. D’ailleurs, les ennemis ont la même vitesse que votre dieu, et il est donc difficile de les fuir. Il en devient primordial de prendre le pouvoir d’Hermès.
Malgré ses petites qualités, le jeu souffre d’un contenu limité. Les 15 minutes par run et les sept personnages, bien que variés, ne suffisent pas à masquer une certaine répétitivité après plusieurs heures. Heureusement, les mécaniques de progression et les stratégies renouvelables permettent de maintenir un intérêt pour les fans du genre.
Godsvivors s’inscrit dans la lignée des roguelikes frénétiques avec une identité propre grâce à son cadre mythologique. Les amateurs de défis intenses et de gameplay nerveux y trouveront leur compte, mais le contenu restreint et le chaos visuel pourraient limiter son attrait pour un public plus large.