« Bienvenue dans une ancienne gare en ruine. Un endroit qui vous procurera beaucoup de plaisir! » Avec une telle phrase d’accroche, difficile de ne pas tomber sous le charme. Si j’ai déjà eu le « plaisir » de tester des jeux de conducteur de train, je n’ai pas encore tester des jeux de rénovation de gare. Des jeux de bricolage existe et la qualité (ou l’intérêt) varie. Ici, on va surtout être dans le milieu ferroviaire et je me demande bien à quoi cela va ressembler. D’après le descriptif, débutant et confirmé vont y trouver leur compte. Regardons ça !
Le regard, il en prend un coup car Train Station Renovation n’est pas glamour. Si les graphismes sont légèrement moches, c’est la caméra et la technique qui sont rudes. En effet, Train Station Renovation fait partie du club des jeux qui me filent la migraine devant la superbe gestion de la 3D. Niveau ambiance sonore, rien ou presque… C’est du pareil au même.
Bon… Après… Vous allez me dire que le gameplay rattrape le truc. Encore que… Il faut passer outre la migraine. Au programme, peinture, ponçage, passer le balai… En gros, tous les trucs que vous faites déjà chez vous en corvée du week-end ou en hobby mais en version chiante. Passer le balai sur sa télé avec son pad Xbox, c’est assez rébarbatif et peu engageant. Si l’on passe outre cela, on a surtout un gameplay mollasson qui rend chaque activité anti-fun et un peu absurde. Du genre, un coup de balai et la poussière disparaît magiquement. Je ponce un mur ou un banc, pas de sciure ou de poussière.
Sans compter que la prise en compte des outils ou options via le module radial déconne par moment rendant la sélection caduque. Du coup, dès que vous commencez à croire au jeu, il vient vous latter les genoux. Train Station Renovation est donc tout sauf fun et sa réalisation est la cerise sur le gâteau. En gros, le rail est cassé et en plus, il y a des grèves !