Attention, pitch de Riggs de haute volée qui va clairement vous aider à tout comprendre sur ce jeu : « de la stratégie où tu vas voir flou ». Bon, en fait, non, alors place au test !
Le scénario est limité et malgré ça, je n’ai pas tout compris. Je suis arrivé en bateau dans une zone (the void realm) et je dois choisir un lieu pour botter des culs. La partie stratégique du jeu n’est pas dans le scénario mais dans le gameplay. En effet, chaque lieu est divisé en salles générées de façon procédurale. Toutes les cinq salles, j’ai un choix de capacité à faire et après trois choix, je fais face au boss pour triompher du lieu. Ou pas… Dans ce cas, je meurs et je recommence !
Undergrave est un rogue lite en mode die & retry et je dois me démerder avec ma bite et mon couteau ! Sauf que mon couteau, il est plutôt semblable à l’épée de guts et j’ai l’air bien badass. En jeu, c’est du tour par tour, je bouge ou agis puis les ennemis font de même. Je dois surtout compter sur mes capacités pour taper les ennemis mais cela coûte de l’endurance que je recharge en bougeant. Ainsi, dans certains niveaux, il faudra voler comme le papillon et piquer comme l’abeille pour gagner.
Surtout avec le jet d’épée qui coûte peu mais qui demande d’aller chercher votre arme après coup. Il faut bien calculer son lancer et sur certaines salles ou boss, ce sera une compétence à clairement maîtriser. On se laisse donc emporter dans Undergrave et malgré l’absence de tuto ou d’explication, on comprend, on apprend, on kiffe (oui, ça ne rime pas).
Après, Undergrave n’est pas un canon de beauté et c’est du pixel grossier taillé à la « one again to be free ». Mais on cherche tellement à optimiser ses actions et déplacements que l’on s’en tamponne au final. Undergrave prouve qu’avec un gameplay prenant, on peut passer outre des graphismes pas folichons. Ce n’est donc pas le titre de l’année mais clairement un jeu que l’on apprécie !