Underhero – Mignon minion !

Avec les jeux indé, je ne sais pas toujours quoi raconter sur eux, leur histoire ou autre. Underhero n’échappe pas à la règle et même les info que j’ai glané ne m’ont pas aidé. Ainsi « une bande-son merveilleuse composée par Stijn van Wakeren » ne m’est d’aucune utilité. A part me faire penser à un nom d’un peintre Flamand, je ne vois pas. Du coup, je lance le jeu directement.

Grosse ambiance !

Il est dit que dans le royaume, un vilain fini toujours par arriver, qu’il kidnappe la princesse et qu’un héros avec une arme magique va lui botter le cul. C’est comme ça depuis la nuit des temps jusqu’au jour où le héros du moment surnommé « scarf boy » se fait aplatir par un chandelier. Seul sbire encore vivant, vous découvrez l’arme magique, Elizabetha IV, et vous allez devenir malgré vous le nouveau héros. Car le grand vilain va sûrement vous dézinguer après avoir ramener les gemmes de pouvoirs à leurs vilains propriétaires.

Un voisin plutôt cool !

Underhero est rigolo car vous allez devoir devenir un héros alors que vous étiez un sbire lambda. C’est comme si un Maskass devenait le héros après la défaite de Mario. Du coup, à l’instar d’un Austin Power, vous allez en apprendre plus la vie des sbires. Le second degré est de mise et j’ai bien aimé cette ambiance un peu décalée.

J’espère que les soldes seront bonnes !

Visuellement, c’est du pixel mais du pixel agréable. C’est bien foutu, avec un bon design et les musiques sont à l’avenant. Rien à redire sur cet aspect. Le gameplay est plus particulier. Dans un premier temps, vous avez un côté plateformes exploration pas vilain en soi mais savonneux. Le nombre de fois où vous allez foirer un saut risque d’être élevé. Votre Underhero ayant tendance à glisser. Côté « baston », lorsque vous rencontrez un ennemi, vous passez en mode « RPG » un peu à la façon d’un Mario & Luigi RPG où vous devez faire preuve de réflexes pour esquiver tout en gérant votre endurance pour attaquer.

Je peux peut-être le payer au lieu de l’affronter !

Le rythme des combats est du coup un peu spécial à choper. Ce n’est pas mal fait mais Underhero manque juste un peu de fun dans le déroulement. Il va donc laisser quelques joueurs sur le côté car le côté convaincant des combats ne va pas venir immédiatement.

Underhero est un jeu original dans ses combats et dans son histoire. Certes, tous les joueurs ne vont pas accrocher mais il a assez de charme pour mériter que l’on s’y attarde un peu.

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