Vous aimez l’esprit Métal Hurlant ? Ce mélange d’esprit rock, de futur et de post-apo et de… Tellement de truc dément ! Valfaris est le digne fils de cet esprit. Dès les premières notes du jeu lors du premier écran, vous sentez vos tripes qui réclament du METAL !
Notre héros est pareil, il revient sur sa planète natale pour buter son père. Rien que ça et pour cela, il se pose en écrasant 15 soldats puis il débarque avec son flingue et son épée pour un jeu qui s’annonce sanglant. Le jeu est direct et vous envoie buter des monstres en tout genre. Après votre première mort, vous avez un succès qui en dit long « vous allez devoir vous y habituer ». En effet, le jeu est dur mais pas injuste.
En effet, à l’instar d’un Blasphemous dernièrement, si vous mourrez, c’est de votre faute. Certes, il faut de bon réflexe et être tendu comme un string à chaque moment mais vous pouvez difficilement accuser le jeu de vous avoir fait perdre. Valfaris répond du tac au tac et est toujours prêt à vous donner une nouvelle arme ou un tips. Mais pour gagner, cela dépend de vous.
Visuellement, c’est du gros pixel mais c’est voulu. L’atmosphère se doit d’être pesante, lourde et les riffs de guitare accentuent cette ambiance. Moi, ça m’a rappeler un vieux souvenir qui est moins « métal » mais où le côté difficile et la musique venait vous frapper la gueule. Ce jeu, c’est Chakan ! J’ai adoré ce jeu et pourtant, il était dur. Même en « facile », vous pouviez devenir dingue mais c’était génial.
Valfaris est comme Chakan pour moi, un jeu dur mais un jeu prenant. Certes, il n’est pas toujours nickel dans les angles et vous allez en chier mais si vous accrochez à l’ambiance, vous le ferez avec le sourire !