Zomborg – Le savoir faire de l’ennui par Ratalaika Games

Zomborg est un jeu qui vous met dans la peau d’un tueur de zombies, mais comme les zombies c’est du déjà-vu les développeurs ont décidé de rajouter des robots. Oui, ça aussi c’est déjà vu, mais attention, ici tout se joue en vue du dessus.

J’ai trouvé GTA sur GameBoy aussi beau.

Le gameplay est simple et inefficace. Vous devrez vous promener dans de très petites cartes avec des missions simples comme brûler des corps, détruire des robots et survivre. Pour cela, vous aurez un AK-47 au commencement, et au fil des missions vous gagnerez de l’argent (allez savoir pourquoi tout est payant avec de l’argent dans un monde de survie, je préfère gagner des carottes, des navets, des pommes de terre qu’être milliardaire dans ces temps d’apocalypse.)

On ressent bien les 12 Teraflops.

Avec votre argent que vous gagnerez au péril de votre vie, vous pourrez embaucher un coéquipier qui coûte pour le premier seulement 1000$. Il vous suivra partout, aura des munitions illimités comme vous, et il pourra mourir et revenir dans la mission suivante sans aucun soucis. C’est magique ! Enfin, ne dites pas ce que je n’ai pas dit, le jeu lui n’a rien de magique.

Mon allié en bas à droite est d’une aide formidable pour 1000$

Outre le fait qu’il ne soit pas super beau pour nos rétines, le gameplay est fade et peu compréhensible. Il y a même des problèmes pour recharger vos armes ! Par exemple, j’ai fais l’acquisition d’un magnifique shotgun qui contient huit cartouches. Figurez-vous que si j’en tire une et que je souhaite recharger parce que je suis trop prévoyant, votre « héros » rechargera quand même un long moment comme si votre chargeur était vide. Le point positif de cet opus reste quand même la musique qui colle bien au scénario et qui n’est pas désagréable à l’oreille. Bon, ce n’est pas du Hans Zimmer, mais ça reste joli.

Cette méga horde n’est pas digne de The Walking Dead.

Pour conclure, on peut dire que si vous aimez gonfler votre gamerscore, ce jeu est fait pour vous, mais attention, j’ai connu des jeux beaucoup plus agréable pour cela. Là, c’est plus une corvée qui, en contrepartie, vous offre des points. Je suis peut-être sévère avec cet opus, mais j’ai connu des œuvres bien plus belles réalisées par une seule personne. Alors, je sais, tout le monde n’est pas Toby Fox (Undertale) et il faut bien commencer quelque part, mais amusez-vous à développer sans avoir pour objectif de sortir le jeu dans un premier temps. Mais bon, on connait la chanson avec les Ratalaika Games.