Diorama Dungeoncrawl - Master of the Living Castle Dans un château, il peut y avoir des douves... On y est !
Eastasiasoft encore et toujours et ce coup-ci, nous avons un jeu qui a été décrit par Riggs ainsi : "du low poly médiéval! Visuellement, cela me fait penser au très bon (non) Escape from Terror City! J'espère que c'est mieux !". Merci Riggs, mieux qu'une note de 2 sur 100, je pense que c'est faisable !
Et j'ai très vite compris que le challenge serait de taille ! Je vous passe le scénario qui tient sur un demi post-it : un château, des méchants, on vous envoie nettoyer tout ça. Aucune intrigue, aucun rebondissement, juste une succession de niveau. Du coup, on est projeté directement dans le "low poly" du jeu et si je n'ai rien dans l'absolu sur ce style, je dois dire qu'ici, ça pique les yeux (et le cul comme dirait Redge). Plat, sans vie et aux textures aussi dégueux qu'un vieux coussin utilisé par le chien de Théo pour assouvir ses bas instincts, Diorama Dungeoncrawl - Master of the Living Castle est une agression constante à la décence visuelle. Une 3D si bien faite que le sentiment de profondeur est aux abonnés absents. En prime, une musique insipide au mieux quand elle ne vient pas tenter de vous percer un tympan entre deux crises de vomi visuel !
Mais je peux donner une chance au produit ou une moins mauvaise appréciation si je m'amuse avec le gameplay. Je la fais courte : raté ! Je la fais longue : votre personnage est approximatif et le sentiment de profondeur absent du jeu ajoute à l'imprécision ambiante. De plus, un temps de latence, une gestion de la distance et des hitbox à la rue viennent plomber l'avancée de notre pauvre héros.
L'intérêt du jeu est donc sévèrement amoindri de part le manque de scénario et la technique. Même en cadeau lose, ce n'est pas drôle et en plus, c'est un coup à filer une migraine à la personne en plus d'avoir perdu son amitié. Diorama Dungeoncrawl - Master of the Living Castle est un jeu deux fois mieux que Escape From Terror City mais qui n'est guère mieux. Mais, deux fois mieux que deux, ça reste nul.
