Aground Une île "déserte", une pioche, le bonheur ?
J'aime bien râler, grogner, pester sur mon rédac' chef préféré car mine de rien, ça l'amuse aussi et ça nous rappelle qu'il existe des rédac' où ce genre de truc n'est pas pour rire ! Et puis, comment en vouloir à un rédac chef qui vous offre un Pop de Shepard ! Tout ça pour dire que le soir où je teste un jeu indé en pixel : Aground, Riggs fait du Twitch sur The Medium, la grosse exclu sur Series X/S. Après… cela ne veut pas dire qu'Aground va être une mauvaise expérience.
Tout commence par la création en pixel de votre avatar puis vous êtes balancés dans une "cinématique" en pixel pas trop dégueu qui contraste avec le minimalisme des phases de jeu. Vous apprenez que vous êtes la victime d'un naufrage et vous voilà sur une île qui ne s'avère pas très déserte mais cela tombe bien car les survivants vont vous aider à bâtir un village digne de ce nom. Voilà pour le début et si votre perso est corvéable à merci par les PNJ, au moins, vous n'êtes jamais perdu et votre périple gagne en ampleur au fil du jeu.
Aground est un jeu de collecte de ressources dans lequel vous passez votre temps à couper du bois, creuser le sous-sol et à créer des objets divers et variés pour avancer dans vos quêtes. Il faut aimer le genre mais Aground a pour lui d'être un ami pour le joueur. En effet, les quêtes sont claires et vous guide suffisamment pour que vous ne soyez pas perdu, les barres de vie et d'endurance ne sont pas trop contraignantes même en mode normal et enfin, vous avez un mode facile, super facile et même casual !
Par contre, toutes ses bonnes intentions s'accompagnent de graphismes pas dingues même pour du pixel sauf pour les cinématiques ou les interludes dans la hutte. Cependant, on ne peut pas dire que le jeu ne soit pas lisible. Aground est donc une gentille petite aventure qui, pour les plus patients, deviendra une grande aventure si vous êtes un fan des jeux de collecte à gogo.