Alaska : la ruée vers l’or Le simulator qui vaut de l'or ?
Mon rédac chef (Riggs) a le nez fin comme on dit ! Ou plutôt, je dirais qu'il connaît bien ses rédacteurs. Là, il voit des gros camions, de la nature... Il se dit : "c'est pour Korganor" ! Et il n'a pas tort car il sait que je peux me marrer sur un Mudrunner ou que j'aime glander dans la nature dans Red Dead ou même en vrai... Le plus amusant c'est que Alaska : La ruée vers l’or est tiré d'une émission de Discovery Channel (diffusée sur RMC Découverte chez nous) que je regarde et mine de rien quand je l'ai dit à Riggs, il n'était même pas étonné que je suive ce genre d'émission... Du coup, qu'avons-nous au programme de Alaska : La ruée vers l’or ?
Pour la faire simple, on a tout ce que l'émission se refuse de diffuser, c'est à dire, les moments chiants ! Dans l'idée, on doit gérer son exploitation pour trouver de l'or, acheter des machines tout ça. Dans "l'idée", c'est chouette. Mais cela s'est arrêté là !
En effet, la technique du jeu est pire que datée ! Elle est sabotée ! En 2 minutes, la gestion de la 3D et de la caméra m'a foutu une migraine. Si vous nous lisez depuis un certain temps, vous savez que ce genre de signe est révélateur ! La 3D est donc aussi sabrée que baveuse et l'aliasing vous fait des doigts à chaque instant. Un mouvement de caméra et c'est tout votre goûter qui veut se faire la malle. Si ce jeu existait en VR, ce sera un instrument de torture !
Le gameplay vient achever le truc avec des phases à pied où vous êtes plus lourd qu'après une pause burger trop festive et les phases en véhicules multiplies par 10 vos chances de gerber à cause de la technique. Si vous désirez creuser, déplacer des roches ou autres avec un engin, il va falloir sérieusement mettre une muselière pour ne pas vous bouffer les couilles de frustration !
Ici, rien est fait pour être bien et le lien avec l'émission est un prétexte ! Pas de personnages charismatiques, de musiques sympa ou vrais enjeux. Un jeu en toc !
